DÉCRYPTION – L’évaluateur, le vendeur, l’agent immobilier et le notaire peuvent être assignés en justice lorsque l’étiquette énergétique ne correspond pas à la réalité. Pour éviter une procédure longue et coûteuse, mieux vaut effectuer quelques vérifications avant d’acheter.
Marc*, 38 ans, est tellement dégoûté qu’il en a la nausée. Mais il a décidé de se battre et de poursuivre en justice un diagnostiqueur. En cause : son appartement de 32 m² situé au 20e quartier de Paris qu’il n’aurait probablement pas acheté s’il avait eu un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme à la réalité. Montant de «achats» ? 380 000 euros auxquels il faut ajouter 27 000 euros de frais de notaire et plusieurs milliers d’euros de plus pour les travaux réalisés avant l’emménagement. Le logement en question est une passoire thermique. Vendu avec un label E, il s’est avéré être classé G. Soit une consommation de 478 kWh par m² et par an au lieu des 252 répertoriés dans le DPE. «J’avais tellement froid que j’ai fait revenir le diagnostiqueur. Il avait oublié pas mal de choses, notamment la porte d’entrée et deux fenêtres Velux.
Au quotidien, la vie de Marc est un enfer. Il a installé un matelas chauffant dans sa chambre qui est glaciale. Il ne télétravaille pas…
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