(Ottawa) La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, n’a pas l’intention d’intensifier la guerre des mots avec le Mexique après que la présidente Claudia Sheinbaum a critiqué la culture canadienne et sa gestion des questions frontalières.
Dylan Robertson
La Presse Canadienne
La rupture entre les deux partenaires commerciaux a commencé avec la déclaration du président élu américain le 25 novembre sur les tarifs douaniers. Donald Trump a annoncé qu’il envisageait d’imposer des droits de douane de 25 % sur toutes les exportations du Canada et du Mexique à moins qu’ils n’arrêtent le flux de migrants et de drogues illégales vers les États-Unis.
Plusieurs responsables fédéraux et provinciaux au Canada ont réagi en affirmant que les problèmes à la frontière canadienne étaient très différents de ceux rencontrés à la frontière mexicaine.
Le président mexicain a alors déclaré que le Mexique « doit être respecté, notamment par ses partenaires commerciaux », et que le Canada avait un problème de consommation de fentanyl beaucoup plus grave que dans son pays.
Le président Sheinbaum a également déclaré que le Canada « ne pouvait que rêver d’abriter les richesses culturelles du Mexique », affirmant que les civilisations mexicaines remontent à des milliers d’années.
Lorsqu’on lui a demandé de répondre, la ministre Joly a déclaré qu’elle se concentrait sur le maintien d’une relation positive avec le Mexique par le biais de conversations privées.
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