Pour le premier but de Laine, j’étais là.

Pour le premier but de Laine, j’étais là.
Pour le premier but de Laine, j’étais là.

Lorsque Lou Lamoriello sera intronisé au Temple de la renommée du hockey, sur sa place commémorative, il sera écrit qu’il était passé maître dans l’art de constituer des équipes endormies. Les Islanders, dont il est directeur général depuis 2018, ne font pas exception.

Il ne faut donc pas s’attendre à une confrontation majeure mardi soir au Centre Bell. Sauf que…

Sauf que c’est le match qu’a choisi Patrik Laine pour faire son retour au jeu après une absence de près d’un an. En matinée, le Finlandais a affirmé vouloir reprendre là où il s’était arrêté la dernière fois qu’il a chaussé les patins lors d’un match de saison régulière, le 14 décembre 2023.

Une fois de plus, le Finlandais a obtenu satisfaction. Celui que les supporters ont largement applaudi lors de l’annonce de la composition de départ a ouvert le score.

Posté dans le bureau de Cole Caufield, lors d’une attaque massive, le nouveau chouchou a battu Ilya Sorokin d’un solide tir du poignet dans le coin supérieur gauche.

Les partisans des Canadiens étaient tellement fous de joie qu’il était difficile d’entendre la splendide voix de Michel Lacroix lorsque ce but fut confirmé.

Grand mais timide

Pour ce baptême sous l’uniforme montréalais, l’attaquant de 26 ans a été utilisé durant 17 minutes 27 s de jeu. Il a décoché deux tirs au but.

Une performance qui lui vaut la première étoile. Une fois de plus, nous avons frôlé une perte collective de connaissances.

Il faut dire que tout le monde avait le cœur léger. Nick Suzuki venait de donner une victoire 2-1 à leurs favoris en inscrivant son 10e but de la saison, en prolongation.

Laine méritait pleinement cette étoile. Ne serait-ce que pour avoir réussi à traverser tant d’épreuves au cours des 12 derniers mois.

Mais s’il a touché la cible avec un avantage numérique, à force égale, le trio qu’il formait avec Kirby Dach et Juraj Slafkovsky n’était pas très menaçant. Au contraire, c’est lui qui a eu le moins d’occasions de marquer.

Un peu plus de courage de la part des coéquipiers du numéro 92, notamment Dach, pourrait changer la donne.

Montembeault même sur le dos

On ne sait pas ce qui arrivera à Patrick Roy dans les jours et semaines à venir. Il a dit qu’il ne prêtait pas attention à ce qui se disait dans les médias, mais les choses commencent à s’échauffer à Long Island. Et, il n’est pas certain que ce revers face à l’équipe qui occupait le 31e rang du circuit Bettman se passera sans égratigner l’œsophage du bon Lou.

Il s’agit déjà d’une 10e défaite par différence de buts pour les Islanders. Disons que les chances que cela se produise sont bien plus grandes lorsque vous êtes incapable de générer des attaques soutenues.

Cela dit, Samuel Montembeault a eu son mot à dire dans cette victoire étriquée. Fidèle à son habitude, le Tricolore a connu un léger passage à vide dans les derniers instants de la deuxième période.

Rien de très long. Mais sans les prouesses de Bécancourois, qui a frustré, entre autres, Jean-Gabriel Pageau, alors qu’il était allongé sur le dos, les Montréalais auraient vu leur séquence de défaites se prolonger à trois.

Non, ce n’était pas un match parfait. Il était même souvent ennuyeux. Néanmoins, les 21 105 spectateurs présents à l’intérieur du Centre Bell ont déclaré : « Pour le premier but de Laine, j’étais là. »

 
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