Elia conclut des contrats d’une valeur de 1,45 milliard d’euros pour l’île Princesse Elisabeth

Elia conclut des contrats d’une valeur de 1,45 milliard d’euros pour l’île Princesse Elisabeth
Elia conclut des contrats d’une valeur de 1,45 milliard d’euros pour l’île Princesse Elisabeth

Ttrois consortiums, dont plusieurs entreprises belges, ont remporté des contrats relatifs aux équipements à courant alternatif (CVC) pour la future Île Princesse Elisabeth, a annoncé mercredi Elia, le gestionnaire du réseau haute tension (GRT), qui a salué « une étape importante pour le création de l’île artificielle. Ces contrats, conclus à la suite d’un appel d’offres européen, portent sur un montant total de 1,452 milliard d’euros. Cette somme s’ajoute aux 600 millions d’euros de contrats déjà conclus avec les sociétés belges Jan De Nul et Deme (regroupées au sein du consortium TM Edison) pour la construction de l’île elle-même – qui sera composée de 23 caissons en béton en cours de fabrication. dans le port de Vlissingen aux Pays-Bas.

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Au total, la facture dépasse donc déjà les deux milliards d’euros. Sachant que la procédure d’attribution des marchés pour les équipements à courant continu (HVDC) est en cours et devrait s’achever d’ici la fin de l’année. Dans une première estimation d’octobre 2021, Elia chiffrait le coût de l’île – par laquelle passera le courant issu des éoliennes du futur deuxième parc offshore belge – à 2,2 milliards d’euros. Cependant, dans une note adressée au conseil des ministres en juillet de l’année dernière, et dont Le soir avait pu s’en procurer une copie, la facture totale avait déjà été revue sensiblement à la hausse, à 3,56 milliards d’euros.

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Entre-temps, la reprise post-covid, puis surtout la guerre en Ukraine et la crise énergétique, se sont produites, dopant l’inflation et provoquant une envolée significative des prix des matériaux de construction. “Le marché des équipements électriques haute tension est sous pression”, a déclaré Elia dans un communiqué. « Cette dernière résulte d’une très forte demande pour de tels équipements et de la hausse du prix de certains matériaux. Ces éléments s’ajoutent aux effets de l’inflation. » Le GRT ajoute que les conditions obtenues sont « conformes aux conditions actuelles du marché ».

Coût supplémentaire sur la facture

Par ailleurs, les tarifs de transport approuvés l’an dernier pour la période 2024-2027 par la Creg, le régulateur fédéral du secteur de l’énergie, tiennent déjà compte du coût associé à ces nouveaux contrats, rappelle Elia. Selon les estimations de la Creg, les prix augmenteront en moyenne de 77 % durant cette période tarifaire, ce qui correspond à un surcoût d’environ 40 euros HT par an sur la facture d’un foyer moyen. Au total, sur les cinq prochaines années (2024-2028), les investissements d’Elia devraient s’élever à 9,4 milliards d’euros, comprenant notamment, outre l’îlot énergétique, la construction des nouveaux Ventilus et Boucle du Hainaut, ainsi que plusieurs projets de rénovation du réseau de transport électrique belge.

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Dans le détail, les contrats annoncés hier comprennent deux premières tranches pour l’installation de 330 km de câbles CVC qui ont été attribuées à deux consortiums : un premier formé par Deme et le groupe grec Hellenic Cables (165 km) et un second formé par Jan de Nul. et le groupe coréen LS Cable & System (165 km). Le contrat pour les sous-stations HVAC a été attribué au consortium HSI, composé de la société belge Iemants (Smulders) et des néerlandais HSM offshore Energy et IV offshore & Energy.

“Cet ensemble HVAC constituera le point de raccordement pour accueillir une première partie (2,1 GW) de l’électricité produite par les parcs éoliens de la zone Princesse Elisabeth et l’acheminer vers le continent”, explique le GRT. L’île Princesse Elisabeth sera la première île énergétique artificielle à combiner à la fois le transport international d’électricité en courant continu (HVDC) et en courant alternatif (HVAC), rappelle Elia. Il sera situé à 45 km de la côte belge et servira de point de connexion pour acheminer au total 3,5 GW d’électricité éolienne supplémentaire en provenance de la mer du Nord. Elle devrait être achevée en 2026, tandis que les premières éoliennes seront connectées en 2028. L’île constitue un relais « hybride », dans la mesure où elle permettra aussi à terme le raccordement de câbles électriques reliant notre pays à la Grande-Bretagne (Nautilus) ou au Parcs éoliens danois (Triton Link).

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