Les urgences du CHRU de Nancy testent depuis six mois un nouveau dispositif : le SAS, pour service d’accès aux soins. L’idée est de faire appel à des médecins libéraux pour répondre au 15 et proposer des rendez-vous en cas d’absence des médecins traitants.
Cela peut être une solution pour soulager la pression sur les services d’urgence ou au moins permettre à chacun de recevoir les bons soins au bon moment. Les urgences du CHU de Nancy expérimentent depuis six mois le SAS, service d’accès aux soins, déjà mis en place dans d’autres services. Des médecins libéraux bénévoles viennent en aide au personnel au bout du fil à 15 heures et certains peuvent même prendre en charge des patients dont le médecin généraliste n’est pas disponible. Pour en parler ce mercredi 26 juin, le professeur Tahar Chouihed, chef des urgences de Nancy, était l’invité de France Bleu Sud Lorraine.
“Cela permettra d’apporter une réponse plus globale, aussi bien pour les urgences vitales que pour les soins moins urgents que ceux appelés par le Samu.», explique le professeur Chouihed. La priorité reste de contacter votre médecin traitant mais s’il n’est pas disponible, le 15 pourra vous orienter vers un médecin volontaire. “Grâce à la mobilisation des médecins, nous avons 45 à 50 médecins volontaires pour recevoir ces appels en plus, ça ne travaille que de 16h à 20h en période de test pour le moment“.
Le service devrait effectivement entrer en vigueur le 1er janvier 2025.
