Pour la première fois, le CNR s’est intéressé au pavillon norvégien. Hors UE mais dans l’Espace économique européen (EEE), les activités TRM sont essentiellement nationales (pour 91 % du transport routier). A noter que le pays privilégie les véhicules de type EMS pour mieux s’intégrer au marché de son voisin suédois.
Le CNR s’est également penché sur les conditions de travail des chauffeurs. Surtout, ils bénéficient d’une « convention collective sectorielle généreuse ». Le salaire mensuel observé par la CNR dépasse 4 500 €/mois brut. Malgré le faible niveau des cotisations sociales, parmi les plus bas d’Europe avec 14% pour l’employeur et 7,9% pour le salarié, le coût annuel du conducteur norvégien atteint un niveau record de 71 774 €, soit 44,01 € de l’heure de travail. en voiture ou 0,69 € par kilomètre.
Les méga-camions font partie du paysage routier en Norvège. Selon le CNR, le coût total d’un ensemble EMS norvégien de 60 tonnes attribué à l’international est estimé à 230 464 €, soit 1,92 € par kilomètre. Rapporté à la tonne transportée, ce coût est comparable à celui d’un ensemble belge de 40 tonnes, mais inférieur au coût français, italien ou néerlandais. « Ces véhicules sont chers, mais leur avantage dépasse la logique économique de massification des marchandises » commente le CNR.
La Norvège compte 7 658 entreprises de transport et 29 046 employés. Parmi ces entreprises, une très grande majorité serait de très petite taille, entre 1 et 3 véhicules, dont une partie est inactive. Certaines des entreprises se présentant comme transporteurs et reconnues comme telles sont en réalité des agents de transport, propriétaires d’aucun véhicule automobile.
Consultez l’étude complète du CNR sur le transport routier norvégien de marchandises ici
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