Ce centenaire a une santé de fer et une mémoire infaillible

Cette centenaire inspirante n’a pas besoin de lunettes ni d’appareils auditifs et vivait encore chez elle il y a à peine un mois !

Il a fallu deux chutes pour que Paulette Fiset-Germain quitte enfin la maison où elle vivait seule et décide d’aller vivre au Manoir Cap-Santé il y a quelques semaines. Le RPA a également marqué cet anniversaire en grande pompe, le 21 mai.

Si sa mobilité n’est plus ce qu’elle était, cette boîte à souvenirs fait preuve d’une vigueur intellectuelle explosive et d’un sourire contagieux.

Paulette Fiset-Germain fêtera ses 100 ans le 21 mai 2024 au Manoir Cap-Santé.

Photo Martin Lavoie

Elle suscite l’envie de beaucoup en ne portant pas de lunettes – même pas pour lire – ni d’appareil auditif. Et si elle a perdu ses dents, ce n’était qu’une conséquence d’un traitement contre le cancer.

Le travail

Lorsqu’on lui demande le secret de sa longévité, Paulette Fiset-Germain n’hésite pas une seconde.

“C’est du travail. J’avais 7 ou 8 ans lorsque j’ai commencé à trader. Nous avons placé des lignes statiques dans la rivière pour attraper du poisson et je les ai vendus », se souvient-elle.

Mmoi Fiset-Germain est née en 1924 dans la commune des Écureuils, insiste-t-elle. C’est parce que plusieurs de la population locale n’ont toujours pas digéré l’intégration à Donnacona en 1967.

Mme Fiset-Germain avec son arrière-arrière-petit-fils Dixon, 3 ans. Elle l’a vu pour la première fois le jour de son anniversaire, lui qui habite à Timmins, en Ontario.

Photo Martin Lavoie

« Mon oncle Bruno était laitier. Il m’a fait monter sur son cheval quand il allait de maison en maison. Je devais avoir 5 ans. »

Mais l’une des rencontres qui l’a le plus marquée a été avec « Pépère Pleau », qui devait avoir 90 ans.

« Il avait voyagé partout dans le monde. Il était philosophe et me disait toutes sortes de choses. Nous avons vu passer le R100 (le dirigeable britannique dont le survol de Québec en juillet 1930 était remarquable) et il m’a dit qu’un jour nous irons sur la Lune. Il a dit que quand je serai grande, je pourrai aussi voir la personne avec qui nous parlons au téléphone », se souvient-elle.

Jusqu’à récemment, le samedi était réservé à sa libération en semaine.

«J’allais faire du shopping avec mon cousin. Le midi, nous mangions chez Scores et parfois nous allions voir une vue après.

Effort de guerre

Durant la Seconde Guerre mondiale, elle est aide-infirmière à Valcartier « pour la Défense nationale ». Elle participe également au rapatriement des blessés d’Halifax « par train ou par camion« .

Mmoi Fiset-Germain a eu trois enfants avant de devenir subitement veuve à l’âge de 26 ans. « Mon mari est décédé d’une insuffisance cardiaque à 31 ans. À cause du travail et de la famille, je ne me suis jamais remariée. »


Photo Martin Lavoie

Elle travaille ensuite pendant 38 ans à l’hôtel Les Écureuils jusqu’à sa retraite à l’âge de 65 ans.

«Les clients l’appelaient Moman Paulette et elle appelait mes Choux», souligne en riant son frère Robert, 88 ans, qui semble aussi avoir des graines centenaires.

« Je suis content de la vie que j’ai eue, mais je ne le referais pas. J’ai vécu une bonne époque, mais ce qui s’en vient ne me semble pas généreux», s’inquiète le centenaire.

L’aînée d’une lignée de cinq générations était particulièrement heureuse d’avoir pu rencontrer pour la première fois Dixon, 3 ans, l’un de ses deux arrière-arrière-petits-fils, qui avait voyagé 12 heures avec sa mère depuis Timmins, en Ontario.

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