les camps de cigarettes (après-guerre, 6/8)

les camps de cigarettes (après-guerre, 6/8)
les camps de cigarettes (après-guerre, 6/8)

Par Frédéric Patard
Publié le

5 et 24 mai à 14h55

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Ils s’appelaient Philip Morris, Pall Mall… Ils portaient le nom de marques de cigarettes au parfum de tabac blond au goût de liberté, que le Normands découvert après la guerre.

A partir de septembre 1944 (pour le début de leur construction) en 1946, créée en Seine-Maritime, la « camps de cigarettes ” scie des dizaines de milliers de soldats américains.

Ces camps transit car les GI’s, dès leur arrivée en France ou en attendant leur départ pour les Etats-Unis, furent d’abord installés à proximité des Havreport de transit principal sous le nom de code 16ème port (16ème port).

Philip Morris, Lucky Strike…

La première camp de cigarettes – baptisé Twenty Grand – a ouvert ses portes à l’automne 1944, situé entre Saint-Pierre-de-Varengeville et Duclair.

Le Vieil Or, entre Fauville-en-Caux et Ourville-en-Caux est alors construit, suivi de Lucy Grèvele plus important avec plus 50 000 hommes. Il a été installé à proximité du château de Janville, à côté de Saint-Valéry-en-Caux, sur un site construit par le Allemands au début de l’Occupation.

Philip Morris (35 000 hommes), à Gonfreville-l’Orcher, près du Havre, Herbert Tareytondans la forêt de Montgeon, à proximité du Havre (où Glenn Miller s’est notamment produit), Ailesà Bléville, près du Havre, Pall Mallà Étretat, et Home Runà Sanvic, suivi.

D’abord composé de tentes pour la phase 1, alors préfabriqué pour la phase 4, les camps de cigarettes étaient vraies villes. Rien ne manquait : électricité, eau courante, sanitaires, routes routes goudronnées, services de santé, magasins, restaurants…

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Chaque camp a sa fonction

Ces camps servaient également à stockerfournir troupes alliées sur le théâtre d’opérations de L’Europe . Pour la plus grande joie de Normands voisins, dont beaucoup ont bénéficié de la générosité de libérateurs d’outre-Atlantique.

Produits de la ferme, bouteilles de cidre et calvados ont été métiers contre les produits jusqu’à présent étrangers : corned-beef, Coca-Cola, cigarettes blondes, chewing-gum…

Les civils bénéficient également des services sanitaire consulter des dentistes ou des médecins militaires.

Pas de nostalgie

Les autorités américaines ont préféré donner aux camps de transit des noms de marques de cigarettes plutôt que de villes américaines, afin d’éviter toute nostalgie et baisse de moral des GI, dont beaucoup partaient au front.

La guerre terminée, chaque camp a un affectation ce qui lui est propre. Prisonniers américains ramenés deAllemagne dans Flying Fortress, passez par Lucky Strike.

Les troupes avaient l’intention de poursuivre le combat dans le Pacifique passer par Herbert Tareyton.

Les titulaires de permis pour leAngleterre passer par Pall Mall. Quant aux blessés, ils sont pris en charge au Home Run. Avant leur retour à vie civileles GI’s réformés furent démobilisés à Twenty Grand.

Après le retour du dernier GI en 1946, le camps de cigarettes disparaître du paysage normand. Aussi vite qu’ils ont été construits.

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