L’investisseur avisé | Un vendeur de 7 millions chez Dollarama

L’investisseur avisé | Un vendeur de 7 millions chez Dollarama
L’investisseur avisé | Un vendeur de 7 millions chez Dollarama

Chaque dimanche, nous mettons en lumière des éléments d’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles aux investisseurs, mais qui auraient pu passer inaperçus.


Publié à 1h36

Mis à jour à 7h00

Un membre de la haute direction de Dollarama vient de vendre pour 7 millions de dollars d’actions du détaillant discount de Montréal.

Le principal responsable de l’importation de produits, Jeff Robillard, a vendu le 26 avril un bloc de 60 700 actions au prix unitaire de 116,30 $.

Le directeur informatique de l’organisation, Nicolas Hien, a pour sa part utilisé des options pour réaliser un gain brut de 864 000 $ le 24 avril. Il a exercé 9 500 options au prix d’exercice de 23,68 $, puis a vendu les titres au prix de 114,62 $. L’action de Dollarama a atteint un sommet historique en Bourse vendredi.

Bombardier a obtenu le soutien de la CIBC en milieu de semaine après que le constructeur d’avions d’affaires montréalais ait tenu sa journée des investisseurs. L’analyste Kevin Chiang estime que le modèle économique devient plus prévisible après avoir présenté des plans visant à continuer d’augmenter les revenus des activités de service après-vente (support et maintenance), du secteur de la défense, ainsi que du rajeunissement de niche et de la revente d’appareils d’occasion. « Ces revenus génèrent des marges plus élevées », dit-il.

Bombardier semble également avoir apaisé de nombreuses inquiétudes cette semaine quant à la possibilité de développer un nouvel avion à partir de zéro (conception de feuille propre). «Il est désormais clair que Bombardier n’annoncera pas de nouveaux programmes d’investissement de plusieurs milliards de dollars, ce qui était l’une des principales préoccupations pesant sur le titre ces dernières années», souligne l’analyste Benoit Poirier, de Gardens.

Image de synthèse a maintenant TD à ses côtés. Depuis jeudi, l’analyste Daniel Chan recommande l’achat des actions du fournisseur de services informatiques montréalais. Estimant qu’une certaine prudence est désormais attendue sur le cours de l’action avec la récente baisse du titre et compte tenu du potentiel lié à d’éventuelles acquisitions, il estime que le moment est venu de constituer une position.

Un autre fondateur de Couche-Tard a vendu des blocs d’actions de la chaîne de dépanneurs de Laval en avril. Richard Fortin a vendu pour un peu plus de 11 millions de dollars d’actions entre le 22 et le 24 avril. Il a ainsi liquidé 150 000 actions en trois séances. Réal Plourde a vendu pour un peu plus de 1,1 million de dollars d’actions le 18 avril en aliénant 15 000 actions, une transaction effectuée dans un compte de la fondation qui porte son nom et celui de son épouse.

Groupe ADF a été le grand gagnant en avril à la Bourse de Toronto parmi les actions québécoises. Le titre du fabricant de superstructures en acier de Terrebonne s’est apprécié de 59 % au cours du mois. PyroGenèse (+30%) et Marché Goodfood (+26%) réalise également un bon mois. A l’opposé, Lion (-37%), Thératechnologies (-21%) et Covéo (-18%) a connu un mois difficile. Au NASDAQ, Réparation thérapeutique (-34%) et LeddarTech (-20 %) sont deux autres valeurs québécoises qui ont enregistré de fortes baisses en avril.

L’action de Lion est tombé à moins de 1 $ US à la Bourse de New York pour la première fois le 18 avril. Depuis, il a clôturé toutes les séances en dessous de 1 $ US, à l’exception de celle de vendredi. Si le cours de clôture moyen des actions sur 30 jours ouvrables consécutifs est inférieur à 1 $ US, Lion peut recevoir un avis de non-conformité aux règles de cotation. Le constructeur de camions et d’autobus électriques de Saint-Jérôme aurait alors six mois pour se conformer à nouveau à l’exigence de cours minimum de bourse afin de maintenir sa cotation à New York. Un regroupement d’actions serait alors un moyen de remédier à une telle situation.

L’humoriste québécois Jay Du Temple est désormais actionnaire de Gourou. L’entreprise montréalaise de boissons énergisantes biologiques a annoncé mardi que l’ancien animateur deDouble occupation devient ambassadeur de la marque Guru. Ce partenariat prévoit sa participation aux campagnes marketing de Guru, ainsi qu’aux réseaux sociaux et aux projets créatifs mutuels pour le Québec. Les détails de l’accord et sa rémunération restent confidentiels, mais la direction confirme qu’il a acheté des actions. Elle s’inscrit notamment dans la campagne de lancement de la gamme zéro sucre de Guru ce printemps.

Titres québécois de Bombardier et de Dollarama a atteint cette semaine un sommet en 52 semaines à la Bourse de Toronto.

En revanche, ceux de Pages Jaunes et de Boîte D a glissé cette semaine à son plus bas niveau depuis 52 semaines.

 
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