« Le capital humain est le cœur et le moteur de la transformation numérique »

La ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme administrative, Ghita Mezzour a déclaré ce jeudi 3 octobre lors d’un panel sur « Le capital humain à l’ère du numérique et de l’intelligence artificielle (IA) » dans le cadre de la deuxième Conférence sur les industries culturelles et créatives. (ICC), que le capital humain est le cœur et le moteur de la transformation numérique.

Le ministre a ainsi souligné que « le capital humain est le véritable moteur du numérique », soulignant l’importance d’investir dans les compétences pour accompagner ce développement.

Mezzour a également souligné les progrès de l’IA qui offrent des opportunités considérables de création d’emplois, d’amélioration de la productivité et de la compétitivité.

Dans le cadre de la stratégie « Maroc Digital 2030 », le Royaume s’est fixé pour objectif de former 100 000 jeunes aux métiers du numérique d’ici 2030, a rappelé Mme Mezzour, évoquant le lancement de 144 nouvelles filières numériques, en partenariat avec le secteur privé. , dans 12 universités publiques marocaines.

Ces secteurs couvrent des domaines tels que l’intelligence artificielle, la Blockchain et la cybersécurité, a-t-elle précisé.

Citant le programme « Jobintech », Mme Mezzour a souligné qu’il permet aux jeunes diplômés scientifiques de se reconvertir au numérique grâce à une formation gratuite de trois à six mois, soutenue par des géants de la technologie qui proposent des certifications gratuites. .

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Par ailleurs, les participants à ce panel se sont penchés sur les transformations, opportunités et défis de l’environnement professionnel face au développement de l’IA, passant en revue l’évolution des compétences, l’impact de l’automatisation sur l’emploi et la créativité ainsi que les questions d’éthique et de droit aux œuvres. .

Ils ont également souligné l’importance du leadership afin de mieux comprendre cette transition et l’exploitation de l’IA pour une régulation efficace qui contribue au développement des industries culturelles et créatives, soulignant que celles-ci reposent essentiellement sur le capital. l’humain et ses capacités d’innovation et de création.

Les panélistes ont ainsi souligné que le numérique et l’IA sont tantôt perçus comme des outils essentiels pour changer le monde, tantôt comme une menace qui risque de détruire des emplois et de remplacer la création humaine par celle des machines.

Organisée les 2 et 3 octobre sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI par le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et la Fédération des Industries Culturelles et Créatives de la CGEM, avec le soutien de l’Union Européenne au Maroc, cette 2e L’édition des Assises des Industries Culturelles et Créatives permet de réfléchir à l’avenir de ce secteur dynamique, créateur de richesse, d’emplois, d’émotions et de sens au service du rayonnement du Royaume, tout en explorant les nouvelles tendances en matière de gouvernance, de financement et de numérique. transformation.

Au programme de ces Conférences, sous le thème « Célébrer le patrimoine, investir dans le progrès », cinq panels thématiques axés sur « les financements innovants et le financement participatif », « l’expérience des lieux : tourisme, culture et patrimoine », « le capital humain ». à l’ère du numérique et de l’IA » et « les perspectives pour les industries culturelles et créatives ».

 
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