L’éolien flottant aura sa formation dédiée pour la rentrée 2025 entre Paris et Brest

L’éolien flottant aura sa formation dédiée pour la rentrée 2025 entre Paris et Brest
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L’éolien flottant aura bientôt sa formation dédiée. L’école d’ingénieurs Ensta Bretagne, à Brest (Finistère), en cours de fusion avec l’Ensta Paris, s’est associée à l’École nationale des Ponts et Chaussées pour répondre à un appel à manifestation d’intérêt de l’État, opéré par la Direction Nationale de la Recherche. Agence, visant à créer une formation de haut niveau dans ce domaine.

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La France dans le groupe leader mondial

Prévu pour ouvrir à la rentrée 2025, de manière complémentaire sur les trois sites, ce master (bac + 5) préparera des ingénieurs à la réalisation d’une thèse. Une fois atteinte son rythme de croisière, la formation est conçue pour accueillir une cinquantaine d’étudiants.

Les besoins sont là, dans ce domaine où tout, ou presque, reste à faire. « Contrairement à l’éolien installé, pour lequel nous sommes loin derrière les pays du nord de l’Europe, la France est parmi les leaders mondiaux, explique Jean-Yves Pradillon, responsable du master spécialisé expert en énergies marines renouvelables à l’Ensta Bretagne. « Pour suivre le rythme, nous devons nous concentrer sur la recherche et le développement (R&D). »

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L’éolien flottant n’est pas soumis à des contraintes de profondeur, « contrairement à l’éolien installé, qui n’est plus rentable au-delà de 60 à 100 m de profondeur », » éclaire Jean-Yves Pradillon. Les possibilités d’installation sont donc considérablement élargies, « la seule limite légale étant la ZEE, zone économique exclusive en mer, de chaque pays ».

Défis techniques

Mais cela passe aussi par trouver des solutions techniques adaptées au monde plus large : « Des fondations capables de résister seules aux forces de la mer. » Il en va de même pour les câbles permettant d’exporter l’électricité jusqu’au poste électrique. « Ces câbles dynamiques, se déplaçant avec la mer, nécessitent là encore des études particulières. »

Autant de défis que doivent relever les industriels travaillant sur les parcs de démonstrateurs lancés par l’État, en Bretagne sud, au large de l’île de Groix, et en Méditerranée.

 
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