la situation se détériore pour le secteur secondaire

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La situation économique se dégrade pour le secteur secondaire

Publié aujourd’hui à 17h31

Coût des matières premières, conflits géopolitiques, ère post-pandémique, inflation, voire récession… Les thèmes récurrents de l’actualité économique en 2023 auguraient d’un ralentissement qui ne se vérifie que partiellement parmi les entreprises vaudoises interrogées par la CVCI (Chambre de commerce vaudoise). commerce et industrie). Dans l’ensemble, les quelques milliers d’entreprises qui ont répondu à l’enquête affichent une perspective positive. Mais parmi les actifs du secteur, un tiers reconnaît une dégradation de ses revenus.

Ainsi, près de la moitié des entreprises ont vu leur chiffre d’affaires augmenter de plus de 4% l’an dernier. Mais on les retrouvera davantage dans le secteur tertiaire que dans le secteur secondaire. “Les industries tournées vers l’exportation ont particulièrement souffert du ralentissement en Allemagne, même si le marché américain se porte bien”, explique Patrick Zurn, responsable économique à la CVCI.

Croissance démographique

«Le plus dur semble être derrière nous», commente Patrick Zurn. Mais cela dépend des secteurs : on voit aujourd’hui qu’un ralentissement se profile dans l’horlogerie.» A l’inverse, le secteur tertiaire bénéficie d’une activité soutenue. Pour le responsable économique, c’est la croissance démographique qui tire ce secteur: «La population vaudoise a augmenté de 1,9% l’an dernier, soit deux fois plus qu’en 2022.»

Dans ce contexte positif, le niveau d’inquiétude est inférieur à celui de l’année dernière, constate la CVCI. Seules 6 % des entreprises envisagent de réduire leurs effectifs en 2024.

Télétravail et temps partiel

Ainsi, des difficultés subsistent pour recruter du personnel qualifié. Ainsi, 81% des entreprises déclarent prendre des mesures pour concilier vie privée et vie professionnelle. Parmi les options privilégiées, le télétravail et le travail à temps partiel arrivent en tête.

Enfin, sur le plan politique, les futures discussions sur l’introduction de 34 semaines de congé parental ne devraient pas trouver un écho favorable auprès des patrons. Deux tiers d’entre eux privilégieraient des solutions personnalisées.

Alain Détraz est journaliste à la rubrique vaudoise des «24 Heures» depuis 2005. Après avoir couvert différents domaines de l’actualité locale, il est responsable de la page Vaud Economie depuis 2022.Plus d’

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