musicien reconnu, Christian Ramis est reparti avec un dernier sourire

musicien reconnu, Christian Ramis est reparti avec un dernier sourire
musicien reconnu, Christian Ramis est reparti avec un dernier sourire

Christian Ramis a quitté sa famille quelques heures avant le nouvel an, à l’âge de 65 ans et au terme d’une longue maladie qui ne lui a laissé que de courts répits depuis 2020. Cet Aturin pur sucre est né dans le quartier de la Gare, parmi un grand groupe de frères et sœurs, et a admis que tout au long de sa jeunesse, il avait détesté l’école et qu’il compensait ce manque par la musique, l’écriture et l’humour.

Tout au long de sa vie professionnelle, il a mis en valeur ses qualités d’imagination, de créativité et de sensibilité, tant dans l’écriture que dans la musique. C’est un travailleur acharné : dès l’âge de 17 ans, il joue du clavier dans des orchestres de bal et en connaît une dizaine. Auteur et compositeur, il a déposé officiellement 350 œuvres à la Sacem et a fréquenté d’innombrables établissements pour ses prestations au piano-bar : sur la côte landaise, dans les casinos des Pyrénées, le célèbre Babylon’s de Mons, etc. Il a également accompagné de nombreux des stars en tournée dans le Sud-Ouest, ainsi que bien sûr les locaux Etcheverry, Olaïzola et Félicien (disque d’or en 2002). En tant qu’enseignant, il n’a jamais négligé de donner un coup de main aux très jeunes artistes. Enfin, il aimait la convivialité du Chœur d’Hommes de Gascogne dont il fut musicien et arrangeur pendant quatre ans.

Éclairage intérieur

Il avait épousé Corinne, qu’il avait rencontrée dans un magasin de musique palois, et avait formé avec elle un couple proche, appelé Kiki et Coco, et s’était montré, malgré sa maladie, « gentil et prévenant jusqu’au bout ». Ensemble, ils ont eu deux enfants, Stella et Léo, aujourd’hui âgés de 32 et 27 ans.

Le sourire de Christian Ramis n’était pas une simple expression faciale : il était saisissant car il libérait immédiatement toute sa lumière intérieure, sa bienveillance, son écoute et sa bonté naturelle.

S’il est reparti en souriant, c’est certainement parce que la mort a mis fin à ses souffrances, insupportables mais silencieuses, mais aussi parce qu’il était profondément chrétien. Quelques jours avant sa mort, il fit venir un prêtre célébrer religieusement son mariage avec Corinne. Il demandait constamment à ses amis de l’honorer en ne se montrant pas triste lors de son décès.

Les obsèques de Christian Ramis auront lieu mardi 7 janvier, à 10h30, en la cathédrale d’Aire-sur-l’Adour.

 
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