l’année des grandes attentes déçues

Dans la politique québécoise, 2024 a été indéniablement l’année des grandes attentes déçues. Après la pandémie, on pensait pourtant voir enfin cette lumière sacrée tant promise au bout du tunnel. Pourtant, c’était tout le contraire.

Tigre de papier

Des histoires ahurissantes de prosélytisme religieux dans les écoles francophones ont choqué les Québécois. La laïcité qu’ils croyaient protégée dans les institutions publiques par la loi 21 s’est avérée n’être qu’un tigre de papier.

Retour vers le futur

Les Québécois pensaient s’être débarrassés de l’austérité grâce à la défaite des libéraux en 2018. Non ! Avec un déficit historique de 11 milliards de dollars, le gouvernement caquiste le sort du tombeau.

Mention spéciale à Éric Duhaime

Même sans député, le chef du Parti conservateur du Québec a conservé l’appui de ses troupes. Victime d’une crise cardiaque en fin d’année, on lui souhaite un prompt rétablissement et peut-être même, s’il va bien, un transfuge caquiste pour Noël…

Où est la boussole, où est-elle ?

Loin derrière le Parti québécois dans les sondages, François Legault avait promis, en 2023, de retrouver sa « boussole » perdue. Fin 2024, il est toujours en attente de livraison.

Northvolt

Le premier ministre François Legault a juré qu’avec Northvolt, le Québec serait à l’avant-garde de l’industrie des batteries. Les Québécois ont été déçus lorsqu’ils ont appris que plus de 700 millions de dollars de leur argent étaient joués sans garantie de résultat.

Un médecin avant la fin de vos jours ?

Photo Agence QMI, Joël LEMAY

Tout au long de l’année, notre système de santé publique a continué à se détériorer tandis que l’offre de soins privés financés par les patients a grimpé en flèche.

Pour « faire trembler les colonnes du temple », le ministre Christian Dubé a créé l’agence Santé Québec. Bien plus un mirage qu’une baguette magique, ses « top guns » doivent même réduire les services pour 1,5 milliard de dollars.

Nous sommes toujours réveillés par quelqu’un

Capture d’écran assnat.qc.ca

Ce mot-valise qui veut dire tout et rien nous est revenu comme un boomerang. Même le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, s’est engagé à combattre le wokisme avant qu’un sondage démontre que la plupart des Québécois n’y comprenaient rien. Oups.

Dormir dehors


Agence photo QMI Axel Tardieu

La crise de l’itinérance a pris des proportions dramatiques dans toutes les régions du Québec. Le ministre Lionel Carmant jure désormais avoir inversé la tendance. La réalité est le contraire.

Comment tout gâcher

À Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois avait promis un virage « pragmatique », mais à l’automne, en accusant tous les élus de racisme, son adjoint Haroun Bouazzi a ruiné le congrès de son parti, l’arrivée du nouveau chef. discours Ruba Ghazal et sa propre carrière politique. Même son électorat était stupéfait.

Après le PQ, les libéraux ?

Après la résurrection surprise du PQ, les libéraux ont passé l’année à prier pour avoir la même chance grâce à leur course à la direction en 2025. L’exception à la règle des attentes déçues.

Le 3ème lien vers le recyclage

La CAQ a tenté une fois de plus de recycler sa vieille promesse non tenue d’un troisième lien autoroutier vers le Québec. Personne n’écoute plus.

Déconnexion 101

Face à la pire crise du logement depuis des lustres, la ministre du Logement, -Élaine Duranceau, a finalement promis de se mettre en « mode action ». Il n’en était rien.

Tant qu’il y a de la vie


PHOTO PRISE DU FACEBOOK de Gabriel Nadeau-Dubois

Sur une note joyeuse, santé aux nouveau-nés millésime 2024 des députés Gabriel-Nadeau Dubois et Marwah Rizqy et Gregory Kelley, couple politique de l’année !

 
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