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Les 15 meilleurs albums québécois de l’année 2024

Les 15 meilleurs albums québécois de l’année 2024
Les 15 meilleurs albums québécois de l’année 2024

Les incontournables de l’année musicale québécoise selon Philippe Renaud, Philippe Papineau et Sylvain Cormier.

1. AbracadabraClo Pelgag

C’est déjà un quatrième album pour Klô Pelgag, qui à 34 ans a accompli en musique ce que beaucoup ne feront pas de leur vie. Ce Abracadabra appelle et mérite pleinement tous les qualificatifs liés à la magie, car ces chants foisonnants sont étonnants. Klô Pelgag, qui réalise pour la première fois, est en grande forme vocale et nous plonge dans une quête du bonheur semée de peurs, d’embûches, de doutes. Ici, la femme, l’amant, la mère et le citoyen évoluent tour à tour.

2. Au secoursMyriam Gendron

C’est peut-être le plus grand secret à découvrir parmi les artistes locaux. Myriam Gendron, timide de nature, il faut le dire, mérite beaucoup de lumière, encore plus de lumière. Ce troisième disque Au secours étonne tout d’abord par la qualité de sa mise en son, où la douceur de la voix et des guitares folk est magnifiée. Nous y faisons immédiatement notre nid. On reste ensuite pour les airs qui dansent avec le trad, et pour la poésie bilingue et touchante, où s’expriment, entre autres, le deuil et l’espoir.

3. Lumière de gardeClub Bibi

Pas ordinaire, le couple Adèle et Nicolas. Leur deuxième Bibi Club ne ressemble à rien de connu. Pas de plancher, déséquilibre quasi constant. Du chant scout électro-folk ? C’est un peu ça, mais pas seulement. Parlons des pièces de résistance pour la génération hypersensible en manque de sens. Littéralement, la musique créée instinctivement par ces tourtereaux aventureux ne cesse de s’estomper, les guitares coulent, tout glisse, on ne peut qu’être rassuré en chantant les chansons. Advienne que pourra.

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4. Un chaos de fleursGRAND|COURAGEUX

Le trio montréalais réussit à aspirer l’air du -, l’inquiétude, le découragement, dans cet album de textes de poètes (Emily Dickinson, Esther Popel), interprétés par l’inquiétant Robin Wattie, transformés en chansons folk qui plient sous le poids. de guitares électriques (principalement Mathieu Ball, Tasy Hudson à la batterie complétant le groupe). Massif et intimiste à la fois, métal, expérimental, contemplatif, absolument captivant.

5. Coeur de maternelleShaina Hayes

C’est l’album le plus gaspésien de la Gaspésie originelle : la chanteuse folk-rock a puisé dans son enfance paysanne pour en récolter l’usufruit. Riche de son country country, l’album se nourrit de ces joies fondatrices, mais est aussi porteur de questionnements. Que reste-t-il de la maternelle ? Le cœur intact, une voix délicate, des vérités. Les histoires du premier souvenir, nous chante Shaina à la veille d’un grand succès nord-américain, sont l’étoffe d’une vie, pour peu qu’on sache les entendre.

6. CardinalSans casque

Huit (!) ans après le record Effets spéciauxSans casque, il était attendu avec une certaine excitation par sa base de fidèles. Oh joie, l’offrande musicale, Cardinalremplit à merveille les cœurs des patients. Stéphane Lafleur parvient encore à nous briser en deux avec ses textes, économes en mots mais forts en images et en émotions. C’est « l’élégance dans les détails », comme il le chante. Mention spéciale à la cinématographie Quelque chosece qui ouvre le champ des possibles au quatuor.

7. MercrediFlorent Volant

Même froidement sorti de son contexte, Mercredisixième album solo du vétéran Florent Vollant, vibre d’une manière magnifique. Et quand on sait que le musicien innu a dû surmonter les conséquences d’un accident vasculaire cérébral, on est encore plus touché. Et quand on sait ça Mercredi est porté par les lignes de basse du regretté Réjean Bouchard, par les paroles de son fidèle acolyte André Lachance, par le soutien de son fils Mathieu et du groupe Maten, bref par sa communauté, nous sommes très émus. Que ce disque ne soit pas son dernier !

8. Pas de titre au 13 février 2024 28 340 mortsBonne chance à vous ! Empereur noir

Le cadre musical tristement nécessaire d’une année marquée par les conflits armés. Par son absence de titre, le collectif post-rock montréalais fait référence aux Gazaouis massacrés, cherchant dans ses compositions la lueur d’espoir de paix, un motif mélodique émergeant du maelström des violons, des guitares et des tambours. L’album se termine par l’épopée Décombres Gris – Pousses VertesRassemblons-nous : « la guerre arrive. n’abandonnez pas. choisissez un côté. accrochez-vous. amour. », résume le groupe en présentant l’album.

9. Feu dans les lilasBEYRIES

Succès, à double titre. Deux objectifs atteints. Abolir au maximum les distances, faire tomber les barrières, « poser les garde-corps », chante-t-elle. L’autre partie : proposer pour la première fois un album entièrement en français. En plus qu’étroite collaboration avec le comédien Maxime Le Flaguais, Amélie Beyries a entrepris ici de se révéler, d’abord à elle-même, puis à lui pour transposer les confidences en rimes savantes qu’elle peut tout à fait habiter. Prêtez l’oreille, ouvrez votre cœur.

10. MimiCouloir

Il y a d’abord cette couverture aussi étonnante qu’étonnante, ce gros plan illustré d’un vieux chat. Et il y a ces 32 minutes hypnotisantes, où les quatre gars du groupe apparaissent plus apaisés, en totale maîtrise de leur son rock à la fois nerveux et brumeux. Corridor livre déjà avec Mimi un quatrième disque – un deuxième sur le label américain Sub Pop -, et en profite pour mettre davantage l’accent sur les sons synthétiques et un peu moins sur les motifs répétitifs des guitares électriques. Une réussite.

11. Demande spécialeBon enfant

«J’allume des feux de joie/et mon cœur bat», raconte la chanteuse Daphné Brissette, sur la chanson Rocher passionnel. Il y a 12 beaux feux de joie allumés sur le troisième disque de ce supergroupe, plus grand que la somme de ses musiciens – dont plusieurs jouent également en solo. Bon Enfant sait garder sa magie, mais prend des pas de danse et se détache de ses influences. C’est plus nerveux, les guitares sont globalement tranchantes et les claviers s’adonnent au microdosage.

12. Ma main dans le feuÉmile Proulx-Cloutier

La clé du grand travail est donnée d’emblée. « Ne me laisse pas seul / J’ai le soleil fragile / Et l’eau qui monte là / Il va me falloir des bras / Il y a des montagnes à déplacer / Des têtes qui sortent du sable / Des cœurs appuyés contre les câbles » : ainsi va le troisième de cent couplets regroupés en trois jardins et dix-sept bouquets, chants entrecoupés de cinq passages pour piano. Trois actes, un horizon en feu et la main d’Émile Proulx-Cloutier plongée dedans. Rien de moins.

13. IlhadaMonique Freire

Quel retour resplendissant ! Après dix ans de silence, Mônica Freire rapporte sa plume vive trempée dans rainures de son Brésil natal, ses belles guitares, ses rythmes grillés, assaisonnés d’une touche de modernité (l’élan presque house de la chanson titre). L’album porte également la signature du réalisateur Jean Massicotte, qui s’est encore illustré cette année en peaufinant les excellents albums de Djely Tapa (Dankoroba) et Ramón Chicharron (Brouillard).

14. Albédo / ParhélieTotalement sublime

Deux ans de laboratoire-concerts pour arriver à ce double album ingénieux et attachant du trio Totalement Sublime (Marc-Antoine Barbier, Thomas Bruneau Faubert, Élie Raymond), qui chante en français sur rainures moelleux, fait de synthés, de cuivres, de percussions, de notes de basse charnues. Personne d’autre ne sonne comme Totalement Sublime, le premier groupe à faire de (très bonnes) chansons ambient house québécoises qui nous font danser dans nos têtes, pour paraphraser Céline.

15. AuraShah Frank

La décision de s’exprimer en français, après avoir lancé sa carrière en chantant en anglais, sourit à l’auteur-compositeur-interprète Shah Frank. Entouré d’une équipe de compositeurs et de réalisateurs de calibre, le musicien offre grâce à Aura le visage moderne et enthousiasmant du R&B québécois que le grand public commence seulement à découvrir, celui d’un genre musical indissociable du hip-hop depuis les années 1990. Osons comparer : Shah Frank est le SZA du Québec.

Trois records inclassables pour finir

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