Une œuvre d’art au poignet – .

Concordance des époques, l’artiste sétois Hervé Di Rosa est mis à l’honneur à trois reprises cet été. Récemment installé sous la coupole de l’Académie des Beaux-Arts, dans un costume griffé Christian Lacroix aux boutons représentant son œil préféré, l’ancien punk a le vent en poupe. Le Centre Pompidou propose une exposition rétrospective de ses œuvres, jusqu’au 26 août, et son nom est même évoqué pour la création des nouveaux vitraux de Notre-Dame. Tout nouveau champ d’expérimentation créative stimule cet artiste plasticien. L’horlogerie n’échappe pas à son spectre. Le peintre, pilier du mouvement de la figuration libre, est depuis longtemps un amateur averti, comme en témoigne la Reverso souvent aperçue à son poignet.

Antoine_Martin

Mais, hormis la montre Dirowatch réalisée au début des années 1990 avec Lito, son art n’avait pas encore fait l’objet d’une transposition horlogère. « Le dieu du temps pour Hervé Di Rosa, incarné par un personnage tantrique nommé « Ah ! Ah ! Ah ! » se prêtait parfaitement à la conception…