Burna Boy, Tems, Yemi Alade… les afrobeats nigérians déjà victorieux

Burna Boy, Tems, Yemi Alade… les afrobeats nigérians déjà victorieux
Burna Boy, Tems, Yemi Alade… les afrobeats nigérians déjà victorieux

En février 2025, les Afrobeats nigérians seront assurés de remporter cette fois un Grammy Award, le pays remportant les cinq titres nominés dans cette catégorie.

Burna Boy en juin 2024 au Glastonbury Festival. Photo : JOE MAHER/Getty Images via AFP

Di Télérama, con AFP

Publié le 11 novembre 2024 à 16h23

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jeLes Afrobeats nigérians sont confiants dans leur victoire dans la catégorie « Meilleure performance musicale africaine » des Grammy Awards dont la cérémonie se tiendra le 2 février à Los Angeles. Effaçant ainsi l’affront de la dernière édition où le prix était revenu à la Sud-Africaine Tyla pour eau, qui a remporté le prix, battant ses quatre concurrents nigérians, Asake, Burna Boy, Davido et Ayra Starr.

Les cinq titres sélectionnés cette année dans cette catégorie proviennent tous du Nigeria, pays le plus peuplé du continent africain : Burna Boy, pour Plus haut, Tems, versa Aime-moi HeHe, Asake et Wizkid, polyvalents MMS, et Yemi Alade pour Demain Outre l’Américain Chris Brown accompagné de Davido et Lojay, deux autres poids lourds du genre qui fascine l’Afrique et maintenant le monde entier depuis dix ans ont été nominés.

Le chanteur Tems, qui est devenu en 2023 le premier artiste nigérian à remporter un Grammy Award pour avoir co-écrit Lift Me Up de Rihanna pour le film Panthère noire : Wakanda pour toujours, elle est également sélectionnée dans la catégorie « Meilleur album international », tout comme sa compatriote Rema.

Avec plus de 223 millions d’heures d’écoute et 7,1 milliards de streams sur Spotify en 2023, l’afrobeat est l’un des genres musicaux les plus en vogue au monde, selon les données publiées sur le site d’écoute de la plateforme.

Né sous l’influence de Fela Kuti

Le genre, qui mélange rythmes traditionnels africains et pop contemporaine, trouve ses racines au Nigeria dans les années 1970 sous l’influence de l’artiste Fela Kuti, père fondateur de l’Afrobeat (sans le « s »).

Soutenu par la diaspora nigériane, il s’exporte au Royaume-Uni et aux États-Unis, permettant aux artistes nigérians d’accéder aux marchés internationaux. Puissant instrument du « soft power » culturel nigérian, il rivalise en popularité avec l’amapiano sud-africain, un genre musical devenu également très populaire à travers le monde.

 
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