Au lendemain du nul obtenu par le FC Nantes à Lille (1-1), Antoine Kombouaré était l’invité des Grandes Gueules du Sport ce dimanche sur RMC. Il est revenu sur sa notable charge contre la presse, qui avait annoncé son départ pendant les vacances.
Antoine Kombouaré n’en démord pas. Après le nul obtenu par le FC Nantes samedi à Lille (1-1), à l’occasion de la 16e journée de Ligue 1, le technicien kanak s’est de nouveau rendu express en conférence de presse. Agacé par ces médias qu’il accuse d’avoir annoncé son licenciement juste avant Noël, sans prendre un grain de sel, il n’a selon lui pas voulu répondre à leurs questions. Il avait déjà réglé ses comptes une première fois, jeudi, avec une mise au point musclée lors d’un monologue de deux minutes.
Après avoir pensé à Sergio Conceição et Habib Beye pour relancer une équipe durement battue à Brest (4-1) le 15 décembre, la direction nantaise a finalement décidé d’enchaîner avec Kombouaré. En procédant simplement à quelques ajustements au sein de son staff. Pour Kombouaré, le fait qu’il était encore en fonction au moment de la reprise aurait dû pousser les journalistes à lui présenter ses excuses. C’est ce qu’il a pris le temps d’expliquer ce dimanche dans les Grandes Gueules du Sport sur RMC.
“Je n’ai pas accepté certaines choses”
« Je ne suis pas en colère. J’ai calmement expliqué ce que j’avais à dire. Je n’ai pas accepté certaines choses. Après Brest, j’ai eu ma gueule tous les jours dans L’Equipe pendant sept jours. On a quand même gagné le match de Coupe de France derrière… Mais non, ça a continué. Ils ont été catégoriques, ils ont affirmé qu’Antoine Kombouaré ne serait plus l’entraîneur du FC Nantes après la pause. être hypocrite. Ça ne peut pas être comme ça. Ils se sont trompés, ils doivent raconter l’histoire hier (samedi) avec les journalistes locaux. Ils n’ont pas compris. de L’Equipe m’a même traité de démagogue…», a-t-il témoigné.
S’il s’en prend aux médias, Kombouaré est bien conscient d’avoir été – au moins un temps – sur la sellette. « J’ai dit à Franck Kita (le manager général) : ‘Aujourd’hui on est mal classés, c’est normal qu’on rencontre des coachs.’ Cela fait partie de son travail d’anticiper et de planifier, je n’ai aucun problème. Je dis simplement que je continue tant qu’on ne me dit pas d’arrêter. Il fait son travail de manager et moi. au travail. Je reproche aux médias de ne pas parler au conditionnel. Ils sont même allés jusqu’à dire que je faisais semblant alors que tout était fini en coulisses… Qu’est-ce que ça veut dire ? colère, je ne reproche pas aux dirigeants d’aller chercher d’autres entraîneurs”, a-t-il expliqué.
Et d’ajouter sur les relations entretenues entre sa direction et la presse : « Les Kita discutent en direct (avec les journalistes). Ce n’est pas un problème, ils ont toujours travaillé comme ça. Ils ont certes dit que c’était fini pour Antoine. Mais le métier de journaliste, c’est de parler au conditionnel. Finalement, ils ont retourné leurs chemises. Le journaliste doit utiliser le conditionnel et prendre des précautions. de préoccupation. Si le président décide de me licencier avant de changer d’avis, c’est le problème du président et du journaliste.»
Retour à la normale la semaine prochaine
La situation pourrait toutefois s’apaiser entre la presse locale et le technicien de 61 ans, revenu au club en mars dernier après avoir été licencié en mai 2023. « Je ne suis pas en colère. J’ai entendu dire que c’était une guerre et que j’allais faire une grève médiatique jusqu’à la fin de la saison. Ce n’est pas grave. Je vais jusqu’au bout. Mais tout redeviendra normal à partir de la semaine prochaine. Je voulais une petite remise en question, un mea culpa. Mais eux (les journalistes) ne savent pas comment faire. Ils ne veulent pas comprendre. Je voulais marquer le coup sans créer de buzz, on va avancer cette semaine. suivant.”
Alors qu’on a très peu parlé de football à Nantes ces derniers jours, les partenaires de Matthis Abline se sont donc rassurés en allant prendre un point à Lille, alors que le calendrier s’annonce chargé dans les semaines à venir entre la réception de Monaco. Vendredi prochain, un déplacement à Brest en Coupe de France et un choc de mal classé à Saint-Étienne qui s’annonce décisif pour le maintien. “C’est très intéressant, on a de la chance”, a conclu Kombouaré sur RMC. « C’est une série de matches de Ligue des champions. Il faut être au niveau et montrer qu’on peut rivaliser avec ces équipes. C’est excitant, nous pouvons faire bonne impression. Avant la fin de la 16e journée de Ligue 1, son FCN pointe à la 15e place du classement et pourrait être dépassé par Angers.