du nouveau pour les demandeurs d’emploi et les bénéficiaires des allocations chômage en 2025

du nouveau pour les demandeurs d’emploi et les bénéficiaires des allocations chômage en 2025
du nouveau pour les demandeurs d’emploi et les bénéficiaires des allocations chômage en 2025

Alors que le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a augmenté de 1,43 % en novembre par rapport au mois précédent selon les données de la Dares publiées jeudi 26 décembre, celui-ci devrait bondir avec l’inscription automatique de plus de 1,2 million de personnes supplémentaires à Travail à partir du 1er janvier. augmentation brutale provoquée par l’application de certaines mesures de la loi de plein emploi adoptée en 2023 qui entrera en vigueur début 2025, induisant de nombreux changements pour les demandeurs d’emploi.

Seront concernés par ces nouvelles inscriptions :

Les personnes ci-dessus n’auront aucune mesure à prendre. Ils devraient donc recevoir une lettre ou un email attestant de leur inscription sur la liste des demandeurs d’emploi. Les nouveaux bénéficiaires du RSA devraient le percevoir après leur demande d’allocation auprès de la CAF.

Les nouveaux inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi seront orientés vers les services de France Travail mais aussi vers les missions locales, Cap emploi ou un organisme désigné par le conseil départemental en fonction de leur situation. Ils devraient alors être soumis à « un entretien de diagnostic global » au cours duquel sera signé un contrat de travail, périodiquement mis à jour, dans lequel seront précisées les actions et obligations de la personne inscrite pour trouver un emploi.

Les accompagnements disponibles pour la formation et le retour à l’emploi seront également évoqués ainsi que les “conditions d’échange” entre le demandeur d’emploi et son conseiller.

Par ce contrat de travail, les personnes concernées seront également soumises à l’obligation d’effectuer « une durée d’activité hebdomadaire […] d’au moins quinze heures »comme indiqué à l’article 2 de la loi sur le plein emploi. Cette durée devra cependant être modulée pour certains inscrits « rencontrant des difficultés particulières et avérées, du fait de leur état de santé, de leur handicap, de leur handicap ou de leur situation de parent isolé sans solution de garde d’enfant de moins de douze ans. »

Ces activités devraient inclure des formations, des périodes de découverte des métiers, des démarches d’accès aux droits, des candidatures, des ateliers d’aide à la recherche d’emploi ou « toute autre action liée à son projet d’accès à l’emploi », précise un communiqué de France Travail.

Même si France Travail indique dans son communiqué que “ces 15 heures d’activités ne constituent pas une condition d’octroi d’une allocation, mais plutôt un élément du contrat de travail”l’article L. 5412-1.-I précise clairement que le revenu de remplacement ainsi que les allocations accordées aux jeunes accompagnés en mission locale ou en CEJ « sont suspendus ou supprimés, en tout ou partie, ou le demandeur d’emploi est radié de la liste des demandeurs d’emploi […] en fonction des manquements constatés, de leur fréquence et de la nature du revenu ou de l’allocation perçu par le demandeur d’emploi. »

Une situation qui inquiète récemment la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH). Dans une déclaration adoptée le 19 décembre, l’institution chargée de contrôler le respect des droits de l’homme par la France a déclaré que « l’obligation d’heures d’activité en contrepartie du RSA viole les droits humains ». La CNCDH considère que l’obligation d’horaire porte notamment atteinte au droit à « des moyens d’existence adéquats » inscrit dans le Préambule de la Constitution de 1946 par le conditionnement du paiement « d’un revenu minimum vital à l’obtention d’une contrepartie. » La Commission déplore également l’attaque contre le droit à « une insertion sociale et professionnelle librement choisie » prévue par la Charte sociale européenne par l’inscription obligatoire à France Travail et “l’établissement des “horaires d’activité” à réaliser”.

Pour accompagner la mise en œuvre de ce contrat d’engagement et la durée d’activité qui l’accompagne, le gouvernement s’appuie sur les résultats d’une expérimentation menée depuis 2023 dans 49 départements. Déposé en novembre et ne relayant que les résultats de 8 départements, il apparaît incomplet aux yeux de la CNCDH, rappelant par la même occasion qu’il “Il convient de ne pas généraliser un système qui n’a pas prouvé son efficacité”.

 
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