Futur premier ministre, démission, budget… Ce qu’il faut retenir du discours post-censure d’Emmanuel Macron

Futur premier ministre, démission, budget… Ce qu’il faut retenir du discours post-censure d’Emmanuel Macron
Futur premier ministre, démission, budget… Ce qu’il faut retenir du discours post-censure d’Emmanuel Macron

Quelques heures après avoir accepté la démission de Michel Barnier, renversé par une majorité de députés, le président de la République s’est adressé aux Français ce jeudi soir. Un retour sur le devant de la scène après une période de retrait de la scène nationale.

Il n’avait pas parlé aux Français depuis quatre mois. Au lendemain de la censure historique qui a frappé Michel Barnier et son gouvernement à l’Assemblée nationale, c’est peu dire que les propos d’Emmanuel Macron étaient attendus. Une fois le Premier ministre renversé, l’attention politique et médiatique s’est rapidement portée sur le président de la République, jugé par les Français, selon une enquête Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro , comme le responsable de l’instabilité institutionnelle du pays. Un constat dur que l’on peut facilement associer à l’incompréhension de l’opinion publique sur la dissolution du 9 juin, dont les élections législatives voisines ont fracturé la chambre basse en trois blocs irréconciliables. Sauf sur d’éventuels textes de refus.

Quelques heures après « pris note » de la démission de Michel Barnier, dont le gouvernement doit assurer, selon l’Élysée “gestion des affaires courantes jusqu’à la nomination” d’une nouvelle équipe, le chef de l’Etat s’est adressé à la nation jeudi soir. Avant de choisir dans les prochains jours un successeur au Savoyard, Emmanuel Macron a avant tout souhaité “Merci Michel Barnier pour son travail, son dévouement et sa pugnacité.” Le Figaro résume ce qu’il faut retenir du discours solennel du Président de la République.

Macron reconnaît que la dissolution « n’a pas été comprise »

Six mois après la dissolution annoncée au soir des élections européennes, le président de la République a reconnu que sa décision “n’a pas été compris”bien qu’elle “C’était inévitable”. « Les extrêmes étaient en tête (le 9 juin au soir, NDLR)de nombreux dirigeants politiques annonçaient déjà la censure pour cet automne », a-t-il admis.

Censure : Macron dénonce « l’union de l’extrême droite et de l’extrême gauche dans un front anti-républicain »

Alors que les députés du Nouveau Front populaire (NFP) et ceux du Rassemblement national (RN) ont uni leurs forces mercredi pour faire tomber le gouvernement Barnier, Emmanuel Macron a dénoncé « l’union de l’extrême droite et de l’extrême gauche dans un front anti-républicain ». « Je sais que certaines personnes sont tentées de me blâmer pour cette situation. C’est beaucoup plus confortable, il a attaqué. Et pour marteler qu’il « n’assumera jamais l’irresponsabilité des parlementaires ».

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Pas de démission

Sous la pression de certains responsables qui poussent Emmanuel Macron à démissionner pour provoquer une élection présidentielle anticipée, le chef de l’Etat, dont le quinquennat court jusqu’en 2027, a promis d’exercer son mandat. « entièrement jusqu’à son achèvement ». “Ma responsabilité consiste à assurer la continuité de l’État, le bon fonctionnement de nos institutions, l’indépendance de notre pays et la protection de vous tous”, dit-il.

Macron annonce un « gouvernement d’intérêt général représentant toutes les forces politiques » qui s’engage à ne pas le « censurer »

Dos au mur, le chef de l’Etat doit constituer une nouvelle équipe gouvernementale trois mois seulement après la nomination de Michel Barnier. Jeudi soir, il a promis de « nommer un premier ministre dans les prochains jours »qui sera « chargé de former un gouvernement d’intérêt général représentant toutes les forces politiques d’un arc de gouvernement qui peut y participer ou, à tout le moins, qui s’engage à ne pas le censurer. »

Une loi de finances spéciale déposée avant mi-décembre au Parlement pour « la continuité des services publics et la vie du pays »

Alors que l’avenir du budget 2025 est incertain après le rejet du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, Emmanuel Macron a annoncé que «une loi spéciale sera déposée avant la mi-décembre au Parlement.» UN “loi temporaire (OMS) permettra, comme le prévoit notre Constitution, la continuité des services publics et de la vie du pays. Avec pour objectif de «appliquer les choix de 2024 pour 2025. »

 
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