Alors qu’il a été choisi pour concevoir les nouveaux vêtements liturgiques de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le dessinateur Jean-Charles de Castelbajac était invité sur France Inter ce mardi 3 décembre. La journaliste Léa Salamé n’a alors pas manqué de le taquiner à propos de ce projet.
Il aurait fallu plus de cinq ans de travail pour redonner toute sa splendeur à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Impossible d’oublier les images de Parisiens bouleversés quand, le soir du 15 avril 2019, vers 18hils ont découvert le bâtiment en feu. Un grave incendie se déclare, détruisant la toiture de la cathédrale et sa charpente datant du XIIIe siècle, la flèche de Viollet-le-Duc. La cause du désastre ? A ce jour, l’origine exacte de l’incendie a été localisée dans les combles de la cathédrale mais les causes restent floues. Aucun mégot de cigarette mal éteint ni trace de court-circuit n’ont été détectés.
“Nous reconstruirons la cathédrale encore plus belle, et Je veux que cela soit terminé d’ici cinq ans», a annoncé Emmanuel Macron lors d’une allocution télévisée, au lendemain de l’incendie de Notre-Dame de Paris. Force est de constater qu’il a tenu sa promesse puisque le bâtiment est enfin prêt.
Léa Salamé pimentée avec Jean-Charles de Castelbajac au sujet de l’église
Alors que la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris aura lieu ce samedi 7 décembre – le président américain Donald Trump a également annoncé sa venue –le styliste français Jean-Charles de Castelbajac se voit confier un rôle majeur : c’est lui qui dessine les nouveaux vêtements liturgiques de l’église. Un projet qui nous rend fier du créateur de 75 ans mais ce qui est surprenant, car il est réputé pour son image rock’n’roll, ayant côtoyé Keith Haring, Robert Mapplethorpe, Malcolm McLaren, Cindy Sherman ou encore Andy Warhol.
La journaliste Léa Salamé n’a pas manqué de le pousser à ce sujet lors de son passage sur les ondes de France Inter, ce mardi 3 décembre. »Mais que diraient vos amis de l’époque, vos amis de la débauche ?te voir dessiner des chasubles pour les prêtres ?», lui dit-elle sur un ton provocateur, ce à quoi il répondit fermement : «J.Je pense qu’ils seraient tous à mes côtés pour essayer d’œuvrer pour l’art sacré parce que l’art et le sacré ouvrent les portes de l’invisible et l’art c’est ça aussi. Mais nous vivons à une époque où le visible est tellement visible et accessible qu’il est - de rouvrir les portes de l’invisible.« . Dommage pour ceux qui n’aiment pas !
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