Vallaud appelle les macronistes « à un sursaut moral » face à Marine Le Pen et au RN

Vallaud appelle les macronistes « à un sursaut moral » face à Marine Le Pen et au RN
Vallaud appelle les macronistes « à un sursaut moral » face à Marine Le Pen et au RN
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ALAIN JOCARD / AFP “Qu’est-ce que tu préfères ?!” » Vallaud (ici le 4 décembre 2024) appelle les macronistes « à un élan moral » face au RN

ALAIN JOCARD / AFP

“Qu’est-ce que tu préfères ?!” » Vallaud (ici le 4 décembre 2024) appelle les macronistes « à un élan moral » face au RN

POLITIQUE – Sauter dans le vide ? Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale s’est adressé au « bloc central » (Renaissance, MoDem, Horizons) lors de son discours au Palais Bourbon ce mercredi 4 décembre, avant le vote des motions de censure visant à renverser le gouvernement par Michel Barnier.

Scellant le sort du Premier ministre, le député landais a exhorté les macronistes à négocier désormais avec le Nouveau Front populaire, après avoir choisi de gouverner ces trois derniers mois sous la menace et les injonctions du Rassemblement national. “ Cette censure est un appel à un élan moralil a notamment lancé, sous les applaudissements de la gauche, la majorité des compromis que vous vouliez se sont transformés en un gouvernement sinistre, de connivence avec l’extrême droite que vous subissez et qui est en train de vous achever. »

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Pour lui, « le prix à payer » d’une telle stratégie centrée sur Marine Le Pen » est devenu bien trop élevé pour tout républicain authentique », après le chapelet d’attentions et de gestes déployés par Michel Barnier envers la fête à la flamme. Mardi soir encore, le chef du gouvernement est apparu sur TF1 et 2 pour implorer les lépénistes de ne pas joindre leurs voix à celles de la gauche.

« Que préfères-tu ? La laisse et le bâton du RN ? »

« Le choix qui s’offre à vous est désormais clair : préférez-vous négocier avec une gauche au pouvoir, que certains considèrent imparfaite mais avec laquelle la plupart d’entre vous partagez l’essence du combat républicain, ou continuer de vous plier aux injonctions de Marine Le Pen ? », a encore une fois affirmé Boris Vallaud, notamment envers Gabriel Attal, le président du groupe EPR à l’Assemblée. Et d’ajouter : « Que préfères-tu ? La laisse et le bâton du Rassemblement national, ou la responsabilité républicaine, au prix d’exigences de négociations parlementaires ? »

Avant les discours de Boris Vallaud, ou encore de la présidente du groupe RN Marine Le Pen, le président (LFI) de la commission des Finances à l’Assemblée Éric Coquerel avait également fustigé la stratégie de Michel Barnier et le « socle commun » ces dernières semaines. Le tout en visant Emmanuel Macron, et en pointant une nouvelle fois sa responsabilité dans le « le chaos qui est déjà là. »

Le Président de la République « est un obstacle, et en aucun cas une solution »» a-t-il notamment déclaré en défendant la motion de censure déposée par le Nouveau Front populaire, avant d’ajouter : « Aujourd’hui, nous votons la censure de votre gouvernement mais, plus que tout, nous sonnons le glas d’un mandat : ​​celui du président. »

En réponse à ces discours, l’ancien Premier ministre et chef du groupe macroniste à l’Assemblée Gabriel Attal a tenté de flirter avec les socialistes, critiquant leur association avec les insoumis et leur chef. Il a notamment relevé que Jean-Luc Mélenchon, présent à la tribune, avait écouté Marine Le Pen avant de quitter l’hémicycle pour le discours de Boris Vallaud. ” Il la respecte plus que toi », a-t-il notamment critiqué.

Selon les dernières informations de presse, le chef de l’Etat devrait choisir rapidement le successeur de Michel Barnier. Les pistes qui sont étudiées (François Bayrou ou Sébastien Lecornu) tendent à montrer que l’heure de la négociation pour l’arrivée de la gauche à Matignon n’est pas pour maintenant.

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