Coup de tonnerre. Près d’un an après la diffusion de Enquête plus approfondie autour de Gérard Depardieu qui a fait polémique, voici nos confrères de JDD faire de nouvelles révélations autour du programme de France 2.
Dans une enquête publiée ce mercredi 16 octobre, on apprend que certaines images n’ont jamais existé. Mais ce n’est pas tout. Entre témoignages imprécis et versions contradictoiresla preuve de la manipulation de l’information ne semble plus faire de doute.
Au plus haut sommet de l’État
Suite à la diffusion de l’épisode intitulé Gérard Depardieu : La Chute de l’Ogreplusieurs voix se sont élevées pour dénoncer un montage suspect. Parmi ceux-ci, l’écrivain Yann Moix qui est apparu dans l’émission mais aussi la fille de l’acteur, Julie Depardieuqui a mentionné dans une tribune publiée dans les colonnes de JDD un montage composé de “des plans coupés forcément suspects”.
La question a même été soulevée au plus haut sommet de l’état puisque même Emmanuel Macron s’est exprimé sur le sujet dans l’émission C à toi : «Je me méfie du contexte. (…) J’ai entendu dire que certains mots n’étaient pas synchronisés avec les images.
Une polémique qui a conduit les journalistes de JDD pour enquêter davantage. Ils ont notamment eu accès à l’interview du monteur de l’émission, Emmanuel Baert, qui a témoigné sous serment le 12 janvier 2024lors de son audition par un lieutenant de police.
Et le constat est clair. “La caméra n’était pas braquée sur lui à ce moment-là”a reconnu Emmanuel Baert, qui faisait référence à ce passage dans lequel la star a fait des commentaires extrêmement inappropriés sur une petite fille équitation.
The silence of France Télévisions
Le plus grand mystère entoure les rushes que la rédaction JDD a été le premier à exiger. Au total, cela représenterait vingt heures de tournage. “Je ne sais pas où ils sont” déclare Damien Fleurette, le directeur du spectacle.
Le 30 mai 2024, une décision de justice répond aux demandes de Gérard Depardieu concernant ces fameux rushes manquants, obligeant Hikari Productions, la société en charge de ces célèbres images, pour les communiquer. Le tribunal a rejeté l’argument de “le secret des sources”, ce qui aurait pu bloquer le processus. Argument initialement avancé par France Télévisions qui est restée silencieuse depuis le début de cette affaire qui risque sans doute de faire encore beaucoup de bruit…