il avait torturé des dizaines de chats à cause de son traitement, témoigne-t-il

il avait torturé des dizaines de chats à cause de son traitement, témoigne-t-il
il avait torturé des dizaines de chats à cause de son traitement, témoigne-t-il

Il a été reconnu pénalement irresponsable de ses actes en 2021 et a accepté de témoigner pour la première fois auprès de Mediapart.

Il était surnommé le « tueur de chats en série » après avoir torturé au moins trente chats et tué un chien à la fin des années 2010. Ces actes de cruauté envers les animaux ont été commis en raison de effets secondaires de son traitement « Requip » pour lutter contre les effets de la maladie de Parkinson dont il est victime. Le quinquagénaire raconte comment ce traitement lui a gâché la vie.

Menaces de mort

Après avoir été condamné à un an de prison, l’homme a été condamné menaces de mort et des manifestations devant son domicile, l’obligeant à s’éloigner et à vivre « en catimini » : « C’est comme si je me cachais, Je n’ai pas demandé à souffrir de la maladie de Parkinson, à prendre des drogues ou à perdre le contrôle de mon cerveau. il regrette. L’homme, originaire de Caen, a également du mal à trouver du travail malgré un casier judiciaire vierge.



Lien entre Requip et actes de cruauté

Au procès, son avocat, Dominique Mari, a finalement réussi à obtenir l’expertise d’un neurologue qui a pu établir lien entre la prise du médicament « Requip » et les effets secondaires potentiels de ce traitement contre la maladie de Parkinson de la famille des agonistes dopaminergiques. En 2021, le quinquagénaire avait alors été déclaré non responsable pénalement de ses actes car le traitement a altéré son discernement.

Les avocats des organisations de défense des animaux déplorent que les potentiels effets néfastes des actes de cruauté envers les animaux ne soient pas mentionnés dans la notice du médicament commercialisé par le laboratoire GSK.

Un traitement de bourbier

L’homme n’a pas pris de Requip depuis dix ans. Il a choisi de témoigner afin de « aider les malades qui ne connaissent pas le bourbier dans lequel ils peuvent se retrouver avec ces traitements.

Selon Santé Publique , 150 000 patients souffrent actuellement de la maladie de Parkinson en France et environ 50 000 victimes de la maladie prennent Requip.

 
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