« La personne prend un risque » : gare au ski hors-piste si vous skiez en ce moment

« La personne prend un risque » : gare au ski hors-piste si vous skiez en ce moment
« La personne prend un risque » : gare au ski hors-piste si vous skiez en ce moment

Il a beaucoup neigé ces derniers temps dans plusieurs stations françaises.

Une bonne nouvelle qui a aussi ses inconvénients, avec des risques d’avalanches élevés, par exemple dans les Alpes.

Deux skieurs estoniens sont morts dimanche à Val-d’Isère, alors qu’ils se trouvaient en hors-piste non équipés de dispositifs spéciaux d’alerte aux avalanches.

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Un froid glacial enveloppe la

Après des chutes de neige, Météo-France a averti ce week-end les skieurs d’un risque d’avalanche « fort ». Deux personnes ont néanmoins perdu la vie, enterrées ce dimanche alors qu’elles circulaient en hors-piste dans la station de Val d’Isère, en Savoie. Les deux hommes, des Estoniens, faisaient partie d’un groupe de six skieurs de la même nationalité, qui n’étaient pas équipés de dispositifs anti-avalanche spéciaux.

TF1

Le ski hors-piste est pratiqué dans de nombreuses stations, à l’Alpe d’Huez par exemple, autre lieu très prisé. « Il faut savoir skier parce que le passage là par exemple, il y a un trou, il y a du rocher, il faut l’alléger, il faut le franchir. Mais c’est clair que la personne prend un risque personnel puisque vous êtes on voit qu’il y a de la neige qui n’est pas traitée, on voit qu’il y a de la roche, on voit qu’il y a peu d’espace pour tourner »explique Fabrice Boutet, le directeur du SATA à l’Alpe d’Huez (Isère). Ce dimanche, la tension était maximale. Avec un risque d’avalanche évalué à 4 sur 5, le hors-piste reste autorisé, mais déconseillé.

On arrive et on voit un monsieur presque en « tongs »

Nicolas Soirat, helicopter pilot for the Tarbes gendarmerie

Les pisteurs ont donc passé la journée à baliser le domaine skiable. “C’est pour prévenir les clients que derrière cette corde, ils arrivent en hors-piste, elle n’est plus sécurisée ni balisée”précise Maëlle Thirvaudey, traqueuse. Les professionnels de la montagne déplorent à l’unisson l’inconscience de certains. Samedi, à 2.200 mètres d’altitude dans les Hautes-Pyrénées, un sauvetage a eu lieu en pleine tempête. Il s’agissait d’un jeune homme de 25 ans qui n’était absolument pas équipé pour la montagne, et le pilote qui l’a secouru est toujours abasourdi. “On arrive et on voit un homme presque en tongs, en short, disons, il était juste au basket, il n’avait pas de doudoune, donc c’est quelque chose de perdre pied ou même de mourir tout de suite”wonders Nicolas Soirat, helicopter pilot of the aerial section of the Tarbes gendarmerie (Hautes-Pyrénées).

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Des risques pour lui, mais aussi pour les sauveteurs qui voyagent dans des conditions périlleuses. “Chaque année, on fait des mesures de prévention, chaque année, on répète les gestes à avoir, le minimum de matériel à avoir, on donne l’information, mais ils n’en tiennent pas compte”, ajoute le major Sébastien Lucéna, commandant du PGH de Bagnères-de-Luchon. Cet hiver, cette équipe est déjà intervenue à cinq reprises pour aider des randonneurs mal préparés. Et l’issue est parfois fatale, deux d’entre eux ont perdu la vie.


La rédaction de TF1info | Reportages : Delphine Sitbon, Amaëlle Brignoli, Florian Chevallay

 
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