En Syrie, la et l’Allemagne jugeront le nouveau régime « sur ses actes »

En Syrie, la et l’Allemagne jugeront le nouveau régime « sur ses actes »
En Syrie, la France et l’Allemagne jugeront le nouveau régime « sur ses actes »
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot (à droite) et son homologue allemande Annalena Baerbock (à gauche) rencontrent le dirigeant syrien Ahmed Al-Charaa (au centre) à Damas le 3 janvier 2025. ABDULMONAM EASSA POUR « LE MONDE »

Treize ans après la rupture des relations diplomatiques avec le régime de Bachar Al-Assad, en réponse à sa répression sanglante du soulèvement populaire lancé en 2011, la et l’Allemagne ont exprimé leur volonté d’ouvrir un nouveau chapitre avec la Syrie et ses nouveaux dirigeants. Sur les hauteurs du mont Mazzeh, qui surplombe Damas, dans le palais présidentiel où le dictateur syrien a reçu ses invités jusqu’à sa chute le 8 décembre 2024, les chefs de la diplomatie française et allemande, Jean-Noël Barrot et Annalena Baerbock, ont été reçus le Vendredi 3 janvier, par le leader de facto de la Syrie, Ahmed Al-Charaa.

Les échanges avec le leader de Hayat Tahrir Al-Sham (HTC, ancienne branche d’Al-Qaïda en Syrie, classée terroriste par l’Union européenne et les États-Unis) ont été “très constructif”, a souligné M. Barrot. Les deux ministres, venus dans le cadre d’une mission sous mandat de l’Union européenne (UE), sont les premiers responsables occidentaux à rencontrer le nouveau maître de Damas, dont les premiers pas sont scrutés de près. Paris et Berlin, qui ont toujours refusé la normalisation avec le régime d’Al-Assad, contrairement aux autres pays membres de l’UE, ont voulu envoyer un signal clair « seulement un nouveau départ politique » entre l’Europe et la Syrie est possible, a déclaré Annalena Baerbock.

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