Pour son premier match de 2025, l’USAP se déplace à Lyon pour tenter de remporter sa première victoire à l’extérieur de la saison. La tâche ne sera pas simple, mais avec un très grand banc, il y a de l’espoir.
Six déplacements, six défaites, 35 points encaissés en moyenne. Dehors, l’USAP n’est pas à son aise. Mais finalement, ce n’est pas une surprise. Depuis leur rentrée en 2021, les Catalans n’ont jamais réussi à s’imposer loin d’Aimé-Giral en début de saison. En 2021-2022, il aura fallu attendre la 15e journée (23-25 à Biarritz). La 17e journée en 2022-2023 (22-24 à Brive). Et la saison dernière, c’est lors de la 11ème journée que l’USAP s’est imposé à Castres (13-17). Ce week-end, la D14, la première de la phase retour, s’ouvre. Juste dans la moyenne par rapport aux trois dernières saisons. De là à y voir une véritable coïncidence, il n’y a qu’un pas.
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Lyon n’a plus gagné depuis 7 matches en Top 14
Les Sang et Or ont vraiment l’occasion de frapper un joli coup ce samedi (16h30) s’ils parviennent à s’imposer à Lyon. Une équipe qui a déjà perdu deux fois à domicile (38-49 contre Bayonne et 22-30 contre Clermont), pour un match nul face à l’équipe B du Stade Toulousain (17-17). Le LOU n’a plus gagné en championnat depuis sept matches. Un triste bilan pour le club rhodanien, qui s’est renforcé avec l’arrivée de Karim Ghezal à la tête du sportif. Depuis, les Lyonnais ont remporté deux matches de Challenge Cup contre Cardiff (37-26) et le Zèbre de Parme (19-21), pour deux nuls contre Toulouse, et au Racing 92 dimanche dernier (25-25). Le verre vide ou le verre plein, pour juger du vrai niveau de cette équipe, c’est actuellement compliqué.
L’USAP s’est donc préparée à un grand défi, car Lyon n’est pas une place qui lui réussit. Elle n’y a plus gagné depuis 2009, lors de la demi-finale remportée face au Stade Français (25-21). Mais surtout, ils n’ont plus battu le LOU dans le Rhône depuis 1994. Les hommes de Franck Azéma aimeraient donc vaincre l’enseigne indienne, et s’offrir une victoire importante pour la suite de la saison.
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Car Lyon est un concurrent actuel pour le maintien. 1 point sépare les deux équipes classées 12ème et 13ème. Le perdant sera dans la zone rouge ce week-end, lorsque le vainqueur aura une bouffée d’air frais. Mais l’USAP est à l’extérieur, donc il y a moins de pression. Cela n’en reste pas moins ambitieux.
Duguivalu sur une aile, Oviedo en flanc
Dans la lignée de sa bonne performance contre La Rochelle dimanche dernier (victoire 21-13), le collectif sang et or veut remporter son premier succès loin d’Aimé-Giral. Pour enfin pouvoir initier une dynamique positive, se rassurer et réintégrer tous les blessés dans une ambiance de travail agréable. Car la période creuse de cinq matches sans victoire depuis près de deux mois a forcément pesé lourd. Et les scènes de libération vues face à La Rochelle ont permis à ce groupe de montrer qu’il était toujours présent, avec le même objectif en tête : placer l’USAP le plus haut possible dans le classement. Et si les joueurs veulent y parvenir, cela passe par une réussite au Stade Matmut de Gerland ce week-end.
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En tout cas, la composition alignée par le staff laisse naître beaucoup d’espoir. L’espoir vous maintient en vie, ou l’espoir vous tue. Faites-en ce que vous voulez. En attendant, il y a de l’espoir. Car avec Ignacio Ruiz, Giorgi Beria, Kieran Brookes, Lucas Bachelier, Lucas Velarte, Tom Ecochard et Apisai Naqalevu sur le banc, rejoints par l’ouvreur Jake McIntyre de retour de blessure après trois mois d’absence, l’espoir de faire la différence au la fin du match est possible. Car avec le repositionnement d’Alivereti Duguivalu sur l’aile et de Joaquín Oviedo en 6, l’espoir de surprendre stratégiquement les Lyonnais est possible. Et parce que si l’USAP utilise les mêmes ingrédients qui lui ont permis de battre le Stade Rochelais – à condition de compléter les tirs – elle peut humblement s’imaginer rentrer avec 4 points de Lyon. Et commencer 2025 de la plus belle des manières.
