Les forces de Moscou n’ont toutefois pas précisé si cette attaque ukrainienne avait fait des victimes ou des dégâts matériels.
En novembre, l’administration du président américain sortant Joe Biden a autorisé l’utilisation de tels missiles par Kiev, après s’y être longtemps opposée, à la suite du déploiement, selon l’Occident et l’Ukraine, de milliers de soldats nord-coréens en soutien aux soldats russes.
Depuis, Kiev a mené plusieurs séries d’attaques utilisant ces missiles longue portée ATACMS, ainsi que les Storm Shadows britanniques.
La Russie a répondu en tirant pour la première fois une arme hypersonique expérimentale baptisée « Orechnik », promettant systématiquement « une réponse » à chaque attaque ukrainienne de ce type contre son territoire.
Trump s’est opposé à ces frappes
Le président américain élu Donald Trump, dont le retour à la Maison Blanche est prévu le 20 janvier, s’est déclaré mi-décembre “fermement opposé” à l’utilisation par l’armée ukrainienne de missiles américains ATACMS, évoquant une “intensification” et une « aggravation » du conflit.
Près de la frontière avec l’Ukraine, deux personnes ont été blessées lors d’une attaque de drone ukrainien dans la ville de Chebekino, selon le gouverneur de la région russe de Belgorod, Viatcheslav Gladkov.
Sur le front, une frappe ukrainienne a fait au moins dix blessés dans la ville de Gorlivka, en territoire occupé par Moscou dans l’est de l’Ukraine, selon son maire Ivan Prikhodko.
Plus au nord, l’armée russe a revendiqué samedi la prise de la petite ville de Nadiïa dans la région ukrainienne de Lougansk, qu’elle a annexée en 2022 et qu’elle contrôle presque entièrement.
Enfin, quatre personnes ont été blessées lors d’une attaque de drone russe dans le Sud, selon le chef de l’administration militaire municipale de la grande ville de Kherson, Roman Mrochko.
En Russie, les services de sécurité russes (FSB) ont annoncé samedi avoir arrêté quatre mineurs soupçonnés de vouloir commettre un attentat à la bombe “dans des lieux très fréquentés” à Ekaterinbourg, dans l’Oural.
Depuis le début du conflit en Ukraine en février 2022, les organes de sécurité russes ont fréquemment annoncé l’arrestation d’individus soupçonnés notamment de collaboration avec Kiev.
Les procès pour « trahison », « terrorisme », « sabotage » ou « espionnage », qui entraînent toujours de lourdes peines, se sont multipliés dans le pays.
Des milliers de personnes ont été sanctionnées, menacées ou emprisonnées en raison de leur opposition au conflit en Ukraine.