Dans les Bouches-du-Rhône, la prison d’Arles est au cœur d’une prise d’otages depuis la fin de la matinée du vendredi 3 janvier. Un détenu, décrit comme souffrant de troubles psychiatriques, détient cinq personnels : quatre infirmiers et un gardien de prison. L’homme, incarcéré depuis 2023 pour viol sous la menace d’une arme, est connu pour son comportement instable.. Le détenu était susceptible d’être libéré en 2031, a précisé une source proche du dossier.
Toujours selon des sources concordantes, le preneur d’otages s’est équipé de plusieurs armes artisanales, dont des pioches fabriquées sur place. Il aurait formulé une demande claire : un transfert dans un autre établissement pénitentiaire.
Prison d’Arles : une intervention sous haute tension
La situation nécessite des ressources importantes. Des équipes spécialisées de l’administration pénitentiaire sont déjà sur place, appuyées par les forces de police locales. Sur ordre du préfet de police des Bouches-du-Rhône, le Raid est également intervenu. Ce groupe d’élite est réputé pour sa gestion des crises les plus délicates.
La préfecture a confirmé que la situation était suivie de près, tout comme le garde des Sceaux Gérald Darmanin, qui a annoncé sur les réseaux sociaux se mobiliser « tous les moyens disponibles » pour résoudre cette crise.
La prison d’Arles, connue pour héberger des détenus jugés particulièrement dangereux, n’est pas la première manifestation de ce genre. Alors que les négociations sont en cours, les autorités espèrent une résolution rapide et sans violence. Les otages sont pour le moment sains et saufs, mais la situation reste très volatile..
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