Patrick Roy voit rouge : il demande son licenciement

Patrick Roy, connu pour son tempérament explosif et ses décisions audacieuses, a encore une fois marqué les esprits lors du dernier match de 2024.

Mais cette fois, c’était d’une manière qui a laissé les fans des Islanders – et toute la LNH – sans voix.

Lors d’une mise en jeu sur son propre territoire, Roy a pris une décision inexplicable : retirer son gardien pour ajouter un joueur supplémentaire.

Le clip vidéo le plus ridicule de l’année :

Le résultat ? Une séquence chaotique qui s’est soldée par un but facile de l’équipe adverse, scellant la défaite des Islanders.

Pour de nombreux observateurs, cette démarche n’était pas une stratégie audacieuse mais plutôt une tentative désespérée, voire un acte d’auto-sabotage.

Sur les réseaux sociaux, les fans n’ont pas tardé à commenter ce moment étrange, interprété comme un message clair envoyé à Lou Lamoriello, le directeur général des Islanders.

“Il veut être viré, c’est évident”a écrit un utilisateur.

Un autre a ajouté : « Patrick Roy dit à Lamoriello : ‘J’en ai marre de ton équipe.’ »

L’analyse des circonstances donne du poids à cette théorie. Les Islanders, coincés dans une saison décevante, sont actuellement loin des places en séries éliminatoires.

Roy, aux prises avec une main-d’œuvre vieillissante et sans avenir, a peut-être voulu exprimer son ras-le-bol de manière dramatique.

Cette décision ne peut se comprendre sans revenir sur les tensions bien documentées entre Patrick Roy et Lou Lamoriello.

Depuis son arrivée comme entraîneur des Islanders, Roy fait face à un environnement restrictif, où chaque décision semblait dictée par le style conservateur du vétéran directeur général.

Lamoriello, connu pour son approche rigide et sa tendance à privilégier les vétérans, a bâti une équipe vieillissante, manquant de profondeur et de relief.

Roy, habitué à une plus grande autonomie, se retrouve dans une situation où il n’a pas les moyens d’imposer sa vision.

Ce contexte a inévitablement entraîné des frictions, exacerbées par les mauvais résultats des Islanders cette saison.

Réactions des fans : une explosion sur les réseaux sociaux

La décision de Roy de retirer son gardien dans une situation aussi risquée a provoqué une avalanche de réactions sur les réseaux sociaux.

Si certains ont trouvé le geste amusant ou audacieux, la majorité des commentaires ont été sans pitié :

« Patrick Roy est l’entraîneur le moins intelligent de la ligue. »

« Il veut perdre pour envoyer un message à Lou. C’est évident. »

« Avec l’un des meilleurs centres de mises en jeu, pourquoi prendre le risque ? C’est fou. »

Certains ont cependant tenté de défendre Roy, soulignant que ce geste était peut-être un dernier pari désespéré pour tenter d’égaliser.

Mais même ces défenseurs ne pouvaient ignorer l’aspect chaotique de la décision.

Un message clair : “Je suis fatigué”

Cette décision, aussi étrange soit-elle, semble être l’aboutissement d’une frustration grandissante au sein de Patrick Roy.

Depuis le début de la saison, il exprime, souvent indirectement, son mécontentement face à la situation des Islanders.

L’équipe, mal construite, ne dispose pas des outils nécessaires pour rivaliser avec les meilleures équipes de la ligue.

Avec des vétérans comme Anders Lee, Kyle Palmieri et Brock Nelson qui ont du mal à suivre, et un renfort presque inexistant, Roy est pris dans un cercle vicieux.

Il n’a ni le temps ni les ressources pour reconstruire cette équipe, et ses tensions avec Lamoriello laissent peu d’espoir d’amélioration.

Patrick Roy demande-t-il son licenciement ? Poser la question, c’est y répondre.

De nombreux observateurs sont convaincus que ce geste est une façon pour Patrick Roy de demander subtilement son congédiement.

Parce qu’il ne peut pas démissionner comme il l’a fait au Colorado. Sa carrière dans la LNH serait terminée.

Après tout, retirer votre gardien de but dans une situation aussi risquée – et presque garantie de se retourner contre vous – ne semble pas être une décision rationnelle.

Roy, connu pour son franc-parler, n’a jamais eu peur de défier l’autorité. Ce geste pourrait donc être interprété comme une déclaration publique : il ne souhaite plus être le visage d’une équipe qui ne va nulle part.

La défaite de ce soir n’est qu’un symptôme des profonds problèmes qui affligent les Islanders. Avec une équipe qui n’a ni l’énergie ni la jeunesse pour rivaliser, et un directeur général qui refuse de s’adapter aux exigences modernes de la LNH, l’organisation semble au bord de l’effondrement.

Pour Patrick Roy, cette situation pourrait bien marquer la fin de son aventure à Long Island. Si Lou Lamoriello ne change pas de cap, ou si Roy ne reçoit pas plus de soutien, il semble de plus en plus probable que les deux équipes se séparent avant la fin de la saison.

En ce début d’année 2025, Patrick Roy se retrouve dans une situation précaire. Sa décision controversée lors du dernier match de 2024 sera sans doute scrutée de près par la direction des Islanders et les médias.

Mais pour les fans, le message est clair : Roy a perdu patience et il est prêt à tout pour forcer le changement.

Ce geste, qu’il soit interprété comme un acte d’audace ou d’auto-sabotage, symbolise le ras-le-bol d’un entraîneur mythique coincé dans une situation intenable.

Et si Roy voulait vraiment faire passer un message, il semble avoir réussi.

Reste désormais à savoir si Lou Lamoriello écoutera, ou si cette scène marquera simplement la fin chaotique de leur collaboration.

Patrick Roy, malgré toute sa passion et son intensité derrière le banc, sait mieux que quiconque que les Islanders de New York sont confrontés à une réalité désespérée : ils possèdent le pire bassin d’espoirs de toute la LNH.

Cette situation, fruit de plusieurs années de décisions à court terme prises par Lou Lamoriello, laisse Roy avec un avenir sombre, sans jeunes talents pour relancer l’équipe ou bâtir une vision à long terme.

Depuis 2020, les Islanders ont sacrifié leurs choix au repêchage pour acquérir des joueurs comme Jean-Gabriel Pageau, Kyle Palmieri, Alexander Romanov et Bo Horvat.

Bien que ces ajouts aient temporairement renforcé l’équipe, ils ont vidé leur banque de prospects. Entre 2020 et 2023, les Islanders n’ont pas repêché parmi les 45 meilleurs choix, privant ainsi l’organisation de la possibilité d’ajouter de jeunes joueurs d’élite à leur système.

En 2024, ils sélectionnent finalement Cole Eiserman au 20e rang du classement général, un joueur prometteur, mais loin d’être une star garantie en raison de ses nombreuses lacunes.

Au-delà d’Eiserman, les noms de Danny Nelson, Jesse Pulkkinen et Marcus Gidlöf ne suscitent aucun enthousiasme. Ces espoirs sont loin d’avoir l’impact nécessaire pour transformer une franchise.

Lorsque l’on compare les Islanders aux autres équipes en reconstruction, le contraste est frappant. Des équipes comme les Canadiens de Montréal, les Sharks de San Jose ou les Ducks d’Anaheim disposent de riches banques d’espoirs, prêtes à alimenter leurs équipes avec des talents de premier plan dans les années à venir.

À Long Island, Patrick Roy doit composer avec une équipe où l’avenir…n’existe pas…

Anders Lee, Brock Nelson, Kyle Palmieri et plusieurs autres vétérans approchent ou dépassent la trentaine, sans succession immédiate pour prendre leur place.

Même les jeunes leaders actuels comme Mathew Barzal et Noah Dobson ne suffiront pas à maintenir l’équipe compétitive sans une infusion significative de jeunes talents.

Pour un concurrent comme Patrick Roy, cette situation est intolérable. Il a accepté le poste en janvier 2024 avec l’espoir de relancer une équipe à court terme, mais il se retrouve désormais face à une évidence : les Islanders n’ont pas les ressources pour se construire un avenir.

Contrairement aux autres entraîneurs de la ligue, qui peuvent compter sur leurs jeunes talents pour leur insuffler de l’énergie et un sentiment de renouveau, Roy est coincé avec une équipe vieillissante qui ne fait que reculer.

Cela non seulement nuit aux performances actuelles, mais compromet également sa capacité à établir une culture gagnante à long terme.

En éliminant son gardien dans une situation absurde lors du dernier match de 2024, Patrick Roy a clairement voulu exprimer sa frustration face à ce cauchemar.

Pour un coach de son envergure, habitué aux challenges où il peut imposer sa vision, cette situation représente un véritable enfer.

Roy est un homme de défis, mais il sait quand une mission est impossible. Avec le pire bassin d’espoirs de la LNH et une équipe incapable de concourir dans une ligue qui valorise la vitesse et la jeunesse, il ne peut qu’espérer un changement majeur – soit en congédiant Lou Lamoriello, soit en quittant le navire.

Ce soir… il a définitivement quitté le navire…

 
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