Dirigeants allemands, menés par la Chancelière Olaf Scholza vivement réagi le 31 décembre à l’ingérence deElon Musk dans la campagne électorale allemande. Dans son discours du Nouvel An, Scholz a rappelé avec force que ce sont les citoyens, et non les propriétaires des réseaux sociaux, qui décident du résultat des élections.
Le vice-chancelier Robert Habeck a également critiqué la stratégie de Muscl’accusant de chercher délibérément à affaiblir l’Europe pour servir ses propres intérêts ainsi que ceux de l’extrême droite, pour laquelle il n’a que des mots positifs. Cette prise de position intervient dans un contexte où l’influence du milliardaire sur la future présidence Trump suscite une inquiétude croissante.
Ingérence manifeste dénoncée par Olaf Scholz
Les tensions se sont intensifiées après la publication d’un article dans Welt où Musc décrit l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) comme “dernière étincelle d’espoir” pour le pays. Le milliardaire a poursuivi ses interventions sur « victoire épique » de l’AfD, actuellement crédité de 20,5% des intentions de vote, et en qualifiant le président allemand de « tyran antidémocratique ».
Cette situation a provoqué une réaction du président Frank Walter Steinmeier, qui a dénoncé « influence extérieure » comme un danger pour la démocratie, en soulignant notamment les activités sur la plateforme Musc dans le débat politique allemand soulève des questions sur l’influence des réseaux sociaux dans les processus démocratiques.
Des enjeux démocratiques très importants
Cette confrontation met en lumière les défis auxquels sont confrontées les démocraties européennes à l’ère des réseaux sociaux, notamment face à l’influence croissante des grands acteurs technologiques dans le débat politique. La réponse ferme des autorités allemandes démontre une volonté de préserver l’intégrité du processus démocratique face aux ingérences extérieures.
Canada