Depuis qu’il a pris sa retraite, Michel, Marseillais de 65 ans, passe l’essentiel de son temps dans le Var. Il habite à Saint-Maximin, non loin de son beau-frère, propriétaire de biens meubles dans le coin et pour lequel il réalise avec plaisir des petits boulots. Michel est un bon vivant, intégré et proche de sa famille.
Surtout son frère et sa sœur, restés à Marseille, mais avec qui il entretient des liens étroits. Aujourd’hui mi-octobre 2024, sa sœur est inquiète. Michel n’a pas donné de nouvelles depuis la semaine précédente, le 18 octobre. C’est très inhabituel, d’autant plus qu’il ne répond pas au téléphone. Le 23 octobre, elle finit par se rendre au commissariat pour signaler la disparition de son frère.
La procédure a été transmise aux gendarmes de la brigade Saint-Maximin, qui se sont rendus au domicile de Michel et ont trouvé la porte fermée. La voiture du retraité a également disparu. Les militaires effectuent des contrôles d’usage, téléphone, carte bancaire, etc. Mais ils remarquent des mouvements étranges. La carte bancaire a été utilisée à plusieurs reprises et sa voiture a été flashée par un radar. Et tout porte à croire que ce n’est pas la faute du retraité.
Les gendarmes reviennent chez Michel et cette fois, ils entrent. C’est alors qu’ils découvrent un désordre suspect à l’intérieur de la maison, les lunettes de la personne disparue étaient au sol, et plus inquiétant, des traces de sang.
La victime et son chien découverts dans un coffre
Le 25 octobre, alors que des averses s’abattent sur le secteur, les investigations changent de dimension avec la saisine des gendarmes de la Section de recherches (SR) de Marseille. Les enquêteurs du détachement de Fréjus travaillent désormais sur des dossiers d’enlèvements et de séquestrations. Les militaires craignent le pire. Mais on ne trouve toujours aucune trace de la victime, ni de sa voiture.
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