Le Parti conservateur du Canada (PCC) compte déposer une nouvelle motion de censure pour faire tomber le gouvernement de Justin Trudeau.
Après 9 ans, Justin Trudeau a complètement perdu le contrôle et s’accroche désespérément au pouvoir
écrit le Parti conservateur dans un communiqué publié le 27 décembre.
La commission des comptes publics se réunira à partir du 7 janvier pour examiner cette énième motion de censure contre le gouvernement.
Si la motion est adoptée, le rapport du Comité sera déposé au Parlement le 27 janvier, premier jour où le Comité reprendra ses travaux après les six semaines de vacances de Noël. Il pourra ensuite être soumis au vote de la Chambre des communes à partir du jeudi 30 janvier.
Compte tenu du mandat de surveillance de la Commission des comptes publics, il est approprié que ses membres entament ces délibérations de censure alors que le Parlement est ajourné jusqu’à la fin janvier.
peut-on lire dans une lettre du président de la commission des comptes publics John Williamson, publiée sur X.
Si la motion de censure était adoptée, le gouvernement libéral perdrait confiance, ce qui entraînerait la dissolution de la Chambre et le déclenchement d’élections.
Les partis d’opposition comptent plus de députés que le Parti libéral. Le gouvernement minoritaire de Justin Trudeau comptait sur le soutien de NPD depuis 2021 pour rester au pouvoir. S’ils votent ensemble en faveur d’une motion de censure, le Parlement sera dissous et des élections seront déclenchées, que cela plaise ou non au gouvernement.
Le départ de Trudeau exigé
24 députés « mutins » ont réclamé le départ de Justin Trudeau en plein automne. Depuis, plusieurs députés et élus ont annoncé qu’ils quittaient le parti ou ne se représentaient pas lors du prochain mandat. C’est notamment le cas de Pablo Rodriguez, Marie-Claude Bibeau et Sean Fraser.
Depuis l’été 2024, neuf ministres ont annoncé qu’ils quittaient le cabinet Trudeau ou qu’ils ne se présentaient pas aux prochaines élections fédérales.
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Le 20 décembre, Justin Trudeau a procédé à un remaniement ministériel à la suite de la démission de Chrystia Freeland, ministre des Finances et vice-première ministre.
Le Nouveau Parti Démocratique (NPD) avait profité de ce remaniement des cartes pour joindre sa voix à celles du Parti conservateur et du Bloc québécois concernant un éventuel vote de censure.
Peu importe qui dirige le Parti libéral, le temps de ce gouvernement est écoulé. Nous présenterons une motion de censure claire lors de la prochaine séance de la Chambre des communes. […] J’ai demandé à Justin Trudeau de démissionner, et il devrait
il a écrit.
Le chef de NPD avait également annoncé le 4 septembre avoir « déchiré » son accord de coalition avec le gouvernement libéral puis voté la confiance à Justin Trudeau à de nombreuses reprises lors de la session d’automne.
Les libéraux ont survécu à un troisième vote le 9 décembre sur une motion conservatrice visant à renverser leur gouvernement minoritaire.