Ils ont été “probablement générés lors de la réplication du virus chez le patient”, a indiqué le CDC, précisant qu’aucune transmission de ce virus muté n’a été identifiée. Ces changements n’ont pas été observés chez les oiseaux contaminés, y compris ceux avec lesquels le patient a pu être en contact dans une basse-cour.
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Un pas de plus, mais pas décisif, disent les experts
Les experts contactés par l’AFP estiment qu’il est trop tôt pour déterminer si ces changements pourraient permettre au virus de se propager plus facilement ou provoquer des cas plus graves chez l’homme.
La mutation en question constitue « une étape nécessaire pour qu’un virus devienne plus contagieux », explique Angela Rasmussen, virologue à l’Université de Saskatchewan, au Canada. “Mais j’insiste sur le fait que ce n’est pas le seul” nécessaire, a-t-elle ajouté. Angela Rasmussen affirme que la mutation pourrait faciliter la pénétration du virus dans les cellules, mais que des tests supplémentaires devront être effectués sur les animaux pour le confirmer.
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Il y a déjà eu des modifications génétiques
Des modifications génétiques ont déjà été observées par le passé chez des patients infectés par la grippe aviaire et gravement malades, mais n’ont pas encore entraîné d’augmentation de la transmissibilité du virus à l’homme.
La grippe aviaire A (H5N1) est apparue pour la première fois en 1996, mais depuis 2020, le nombre de foyers chez les oiseaux a explosé et un nombre croissant d’espèces de mammifères ont été touchées.