ÉTATS-UNIS –
Trump soutient les visas au cœur des dissensions dans son camp
Donald Trump a déclaré samedi au tabloïd du New York Post qu’il soutenait les visas américains pour les employés qualifiés.
AFP
Publié aujourd’hui à 22h56 Mis à jour il y a 48 minutes
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Donald Trump s’est dit samedi favorable, comme Elon Musk, à une catégorie de visas américains destinés aux travailleurs étrangers qualifiés, au moment où les dissensions sur le sujet agitent son propre camp.
« J’ai toujours cru au programme H1-B. Je l’ai utilisé à plusieurs reprises », a déclaré le président élu au tabloïd conservateur New York Post, faisant référence aux employés de ses propres entreprises.
Depuis plusieurs jours, certains de ses partisans de la tech, dont Elon Musk, se disputent sur la question avec d’autres figures conservatrices de son clan, aux positions ardemment anti-immigration.
Des visas largement utilisés par la Silicon Valley
Les visas H1-B permettent aux entreprises d’amener aux États-Unis des travailleurs étrangers possédant des qualifications spécifiques et sont largement utilisés par la Silicon Valley.
Le multimilliardaire Elon Musk, devenu proche de Donald Trump et originaire d’Afrique du Sud, a lui-même bénéficié par le passé de ce type de visa.
“La raison pour laquelle je suis en Amérique en tant que personnes essentielles qui ont construit SpaceX, Tesla et des centaines d’autres entreprises […]c’est à cause du H1B”, a tonné vendredi Elon Musk sur son réseau X, promettant de “partir en guerre sur cette question”.
« Très injuste pour nos travailleurs »
Un discours qui dérange certaines figures conservatrices, alors que Donald Trump a été élu avec un programme essentiellement anti-immigration.
L’ancien conseiller de Donald Trump à la Maison Blanche, le très à droite Steve Bannon, a critiqué vendredi dans une émission télévisée une “arnaque des oligarques de la Silicon Valley pour prendre les emplois des citoyens américains”.
Par le passé, Donald Trump avait exprimé son opposition aux visas H1-B qu’il qualifiait de « très injustes envers nos travailleurs américains ». Et lors de son premier mandat, il a mis en place certaines restrictions sur ces visas, avant qu’elles ne soient levées par l’administration du président sortant Joe Biden.
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