pourquoi les cartouches de protoxyde d’azote ne sont pas des déchets comme les autres

pourquoi les cartouches de protoxyde d’azote ne sont pas des déchets comme les autres
pourquoi les cartouches de protoxyde d’azote ne sont pas des déchets comme les autres

Par

Julia Gualtieri

Publié le

26 décembre 2024 à 6h40

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De plus en plus de cartouches de protoxyde d’azote sont rejetées dans l’environnement. Problème de santé publique et environnemental, ils le sont également pour les centres de traitement des déchets. Explosions, incendies… Au sein du centre de tri Sietrem, situé à Saint-Thibault-des-Vignes en Seine-et-Marne, ces cartouches sont devenues un véritable fléau. Au point que le centre de tri et de traitement des déchets a diffusé un communiqué.

Une atteinte à la sécurité des personnels et des installations

Ces cartouches ne doit pas être jeté comme n’importe quel autre déchet. En effet, s’ils sont compactés lors de la collecte, ils peuvent exploser. Idem au centre de tri, si l’un d’entre eux finit dans la presse à colis. Et s’ils arrivent à l’usine d’incinération, les bidons peuvent exploser sous l’effet de la chaleur des fours.

LE conséquences car les installations sont « majeures ». D’une part, la sécurité du personnel est systématiquement menacée. En revanche, les machines peuvent être endommagées, entraînant des « réparations coûteuses » et le remplacement de pièces spécifiques. « Au niveau de l’Unité de valorisation énergétique (fours, chaudières), cela peut entraîner un arrêt minimum de trois jours pour réaliser les travaux nécessaires », souligne le syndicat.

En théorie, les cartouches de protoxyde d’azote doivent être pris en charge par des entreprises spécialiséessera donc renvoyé aux revendeurs. Cependant, la majorité de ces bidons sont achetés en ligne.

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Une solution proposée aux villes

Conscients de ce problème, Christian Robache, président de Sietrem, et son équipe ont proposé de prendre en charge ces déchets. Les agents du service technique des villes membres peuvent ainsi déposez-les au siège. Sietrem se charge ensuite de les confier à un prestataire spécialisé. Chaque ville doit donc centraliser les cartouches, avant de les remettre à Sietrem.

Ce système est en place depuis un mois et une centaine de bouteilles ont déjà été évacués. Une initiative louable, qui n’empêchera cependant pas ceux qui n’utilisent pas ces cartouches pour fabriquer de la chantilly de les jeter dans la nature. Mais les bonnes âmes qui les récupèrent sauront de toute façon à qui les confier.

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