Comment la Suisse dynamise la Formule 1

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Comment la Suisse dynamise la Formule 1

La Suisse est un acteur discret mais vital pour la . Pourtant, sa puissance d’innovation autour d’un écosystème florissant mérite d’être connue. Pendant les vacances, « Bilan » vous propose de revenir sur les enjeux qui ont marqué l’année.

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Publié aujourd’hui à 3h23

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Saviez-vous que sans les composants moteurs vaudois, il n’y aurait pas de F1 ? Que Lando Norris – pilote vedette de l’écurie McLaren – roule course après course sur des matériaux composites fribourgeois ? Ou tout simplement que Sauber fait partie du club très fermé des équipes à avoir dépassé les 500 Grands Prix ? Non, vous n’étiez pas au courant ? La Suisse est un pays de Formule 1 et malheureusement, nous ne le savons pas.

Hormis l’industrie horlogère, qui a très vite compris l’intérêt de s’associer au roi du sport automobile, il existe dans le pays une certaine discrétion autour de la discipline. Pourtant, la Formule 1 jouit actuellement d’une popularité historique. C’est une formidable vitrine, mais aussi et surtout un puissant moteur d’innovation.

Intelligence artificielle, science des matériaux, aérodynamique, puissance et efficacité des moteurs, c’est simple, la F1 s’inscrit dans un développement technologique de pointe qui profite à de nombreuses industries. Son côté laboratoire lui permet de prendre des risques qu’une entreprise plus traditionnelle ne permettrait pas. Après tout, les moteurs hybrides, que l’on retrouve aujourd’hui dans les voitures de série, sont nés de la course automobile. Tout comme les matériaux ultralégers qui composent votre vélo.

Ne pas en parler, c’est finalement prendre le risque de passer à côté de quelque chose. La Formule 1 possède tous les atouts d’un écosystème vertueux où les partenaires se poussent mutuellement à innover et à dépasser les limites. L’équipe nationale Sauber se développe rapidement en établissant des liens étroits avec des entreprises chinoises et américaines. En Suisse ? Elle semble malheureusement incomprise.

La F1 est un atout et le reconnaître ne fait pas nécessairement de vous un fan qui n’a pas touché terre depuis que Lewis Hamilton a annoncé son transfert chez Ferrari. La Suisse a aussi le droit d’être fière de tout ce qu’elle apporte à une discipline unique et d’œuvrer à son développement.

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