Par
Jean-Marc Aubert
Publié le
17 décembre 2024 à 10h37
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L’église des Saints-François, un Montpellier, dont une partie du toit incendié est fermée au public, tandis qu’un enquête policière est poursuivie pour dommages ou détériorations involontaires des biens d’autrui dus à un incendie, ainsi que pour violation d’une obligation de sécurité ou de prudence, qui constituent des délits, s’ils sont constatés à l’issue des investigations dirigées par le parquet de Montpellier.
Ce mercredi 11 décembre 2024, vers 9h30, un commerçant situé boulevard de Strasbourg, près de la place Carnot, entre le commissariat et la gare SNCF de Saint-Roch, a alerté le curé de l’église Saints-François, apercevant un grand Une fumée âcre sort d’un coin du toit, côté rue des Aiguerelles. La toiture en zinc semble ravagée par les flammes.
IL pompiers du Sdis 34 a envoyé d’importants moyens et a établi un poste de commandement, avec le contrôleur général Eric Florès dirigeant les opérations, tandis que via de grandes échelles aériennes tournantes, l’incendie a été attaqué avec des tonnes d’eau déversée.
Le feu couve sous la grande toiture et se propage lentement, dévorant plusieurs m2 de luminaires sous la toiture. Il faudra près de neuf heures pour éteindre l’incendie, suivie d’une longue opération pour éliminer les zones carbonisées ou encore fumantes à l’aide de caméras thermiques, après une reconnaissance.
Les pompiers et les ouvriers d’une entreprise privée spécialisée dans le sauvetage d’objets sensibles ont travaillé pour sécuriser toutes les œuvres d’art précieuses (reliques, tableaux, etc.), ainsi que pour extraire et conserver la grande statue de la Vierge Marie, au grand satisfaction du curé, du diocèse de Montpellier et des fidèles.
Depuis, un arrêté de fermeture au public interdit aux fidèles de se rendre à l’église, comme l’a confirmé ce mardi 17 décembre 2024 dans MétropolitainL’abbé Guilhem Knockaert, curé de la paroisse, confirme que des experts sont sur place pour constater les dégâts et chiffrer le coût exact, encore inconnu à ce jour. C’est certain : les dégâts seront très importants.
Accompagnés de dirigeants d’entreprises de construction, les experts devront également ordonner des procédures de sauvegarde obligatoires, notamment pour déterminer si une zone de remise en état des toitures est nécessaire ou non.
Origine accidentelle
L’enquête menée par l’art Service local de police judiciaire -Slpj- du commissariat central de Montpellier est favorable à origine accidentelleLes ouvriers d’une entreprise réalisant des travaux d’étanchéité sous et sur des toitures en zinc pourraient avoir involontairement provoqué l’incendie après avoir quitté les lieux. Un acte criminel est totalement exclu au vu des preuves récupérées.
Des spécialistes de la détection incendie du service local d’identification judiciaire -Slij- de Marseille se sont rendus sur place ce vendredi 13 décembre pour mener des investigations et réaliser de nombreuses expertises dans le cadre d’une plainte pour dommages ou dégradations involontaires de biens d’autrui dus à l’incendie. Les indices seront soumis à des analyses dont les résultats prendront plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
Quatre témoins entendus
Les deux dirigeants et deux ouvriers de l’entreprise qui a réalisé le projet d’étanchéité ont déjà été entendus, pour le moment, comme témoins, par les policiers du Slpj, dans le cadre de l’accusation de violation d’une règle de sécurité ou de prudence par le ministère public. . Les enquêteurs ont également interrogé le curé, sous le choc comme les responsables de l’archidiocèse et du diocèse, et les fidèles face à cet incendie dévastateur.
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