Les trois syndicats patronaux représentatifs, Medef, CPME et U2P, ont affiché leur solidarité avec les habitants de Mayotte après le passage meurtrier du cyclone Chido, et réclament des mesures urgentes pour soutenir le tissu économique, selon plusieurs communiqués publiés lundi.
Les trois organisations déplorent des dégâts matériels considérables et “catastrophique” pour les entreprises de l’archipel français, qui connaissent « des interruptions d’activité prolongées et des pertes financières importantes. Certains sont désormais la proie du pillage. »déplore notamment le Medef dans son communiqué.
Entrepreneurs mahorais « tout perdu »écrit la CPME, qui considère qu’il est “impératif” déclarer « rapidement non seulement l’état de catastrophe naturelle mais aussi l’état d’urgence sanitaire et sécuritaire ».
Le Medef, la CPME et l’U2P se disent prêts à accompagner et accompagner les entreprises dans leurs démarches administratives, notamment pour « demander l’activation de dispositifs d’aides tels que le fonds social CPSTI, le Conseil de protection sociale des travailleurs indépendants »note l’U2P.
La CPME réclame le « suppression des charges sociales et fiscales jusqu’en avril 2025 » et la mise en place de « activité partielle » les salariés dont les employeurs sont incapables de payer les salaires, ainsi qu’un fonds de soutien pour faire face « charges actuelles d’électricité et de loyer ». Le Medef réclame également la mise en place du chômage partiel, un fonds de solidarité et le report de six mois des échéances fiscales et sociales…