Je ne pense pas que le problème vienne de mon équipe. Chaque semaine, les autres équipes sont motivées car elles affrontent le leader. Nous devons faire tomber Warsage. Dans les derbys, cette motivation est encore plus grande. Pour vous donner un exemple : Richelle B est venue faire un pressing haut comme nous n’en avions jamais subi auparavant. Quant à l’Étoile Dalhem, ils avaient encore dans la gorge la défaite 0-4 de l’aller.
Que pensez-vous de vos concurrents comme Trooz, Hervé, Étoile Dalhem ?
J’avoue que Trooz était un inconnu au départ. Mais je me doutais qu’avec Jean-Marie Raucq aux commandes, ils allaient faire quelque chose de bien. Hervé, c’est très fort. Ils ont mal commencé, mais ils sont dans le top 3. Ils s’appuient sur une défense solide (la deuxième de la série), et leur force offensive est très qualitative. J’aime aussi ce que Laurent Bodet parvient à faire avec l’Étoile, avec un groupe quasiment inchangé.
Qu’est-ce qui a changé dans Warsage par rapport aux saisons récentes ?
Il y a ce petit peu de chance qu’on n’a pas eu la saison dernière. Lors du tout premier match face à La Calamine B, ils étaient réduits à dix après 54 secondes. Cela aurait été dur mentalement de ne pas gagner un match dans lequel nous étions en supériorité numérique tout au long du match. Cela a peut-être inconsciemment lancé la saison de mes garçons. Il faut dire aussi que mes joueurs arrivent à enfiler leur combinaison lorsque l’équipe est moins performante dans un match.
Vous êtes qualifié pour le tour final avec les gains de la première tranche. Honnêtement, jouer le tour final serait une déception, non ?
Le titre n’a jamais été une obligation de la part du club, mais pour le moment et compte tenu de notre position dominante au classement, oui. Il reste désormais treize matches.
Qu’est-ce qui pourrait priver Warsage du titre de champion ?
Un déclin du succès. Nous avons gagné des matches au premier tour que nous ne méritions pas vraiment de gagner. Ensuite, on n’est jamais à l’abri d’une équipe plus régulière que nous dans ce qu’on peut appeler le sprint final, comme l’Espoir Minerois la saison dernière. Et la dernière raison est simple : nous-mêmes. Si mes joueurs arrêtent de travailler comme ils l’ont fait au premier tour, nous n’y arriverons pas.
Avec l’équipe A en tête en P2, l’équipe B est actuellement quatrième, à quatre points du leader en P3C. Le rêve ultime serait-il de réunir les deux équipes ?
Je ne sais pas ce que pense mon président. Ce serait bien, mais je ne suis pas convaincu de l’intérêt d’avoir un P1 et un P2. Je pense qu’il vaut mieux avoir une P3 en tête qu’une P2 en fin de classement.
Warsage – Trois-Frontières (Sunday, 2:30 p.m.)
Arbitre: M. Deswysen.
Absent dans Warsage : aucun.
Absent in Trois-Frontières: aucun.