Le crime est horrible. Le chauffeur de la voiture, Alain, reste sur place. Il semble hagard, selon des témoins. Il est conduit au commissariat et apparaît ailleurs. Il ne peut pas expliquer son acte fou. Chez lui, lors de la perquisition, la police découvre d’étranges livres, qui laissent penser qu’il agit.
Trouble mental
Le juge d’instruction ordonne plusieurs expertises mentales. Un panel d’experts estime qu’il n’est pas responsable de ses actes, car il souffrait véritablement d’un trouble mental au moment des faits. Comme nous l’annoncions en exclusivité il y a quelques semaines, la chambre du conseil a ordonné l’internement des accusés. Il ne sera donc pas jugé par la cour d’assises, au grand désarroi des proches de Maria Garcia.
Alain B était traducteur assermenté à la Cour de Cassation. Il avait été suspendu de ses fonctions et continuait de percevoir son salaire. Le quinquagénaire était un homme sans antécédent, il avait un casier judiciaire vierge. Il semblerait cependant qu’il n’était plus dans son état normal après sa rupture avec Maria Garcia, sombrant dans la dépression.
Maria Garcia avait travaillé vingt ans au CPAS de Frameries où elle était très appréciée. Elle avait soixante ans. Elle était la quinzième victime de fémicide cette année-là.