Au menu de cette revue de presse on revient sur les peut-être dernières heures du gouvernement Barnier, un incendie qui a coûté la vie à un enfant, un cœur assez charmant mais tordu et l’insécurité qui allait faire une pause à Mayotte.
C’est le grand jour pour le gouvernement de Michel Barnier
Peut-être son dernier jour, cela dépendra de l’adoption des motions de censure déposées.
Le premier ministre veut encore y croire. Hier soir, dans un entretien sur TF1 et France 2, il a estimé possible que ces requêtes soient rejetées. En tout cas, il a appelé les députés à « un réflexe de responsabilité. » Même message pour le ministre des Outre-mer François-Noël Buffet : « ce serait un coup dur » pour nos territoires, « qui voient des financements exceptionnels, des projets de loi et des réformes tant attendues suspendus, alors que les défis économiques et sociaux ne font que croître. » Il évoque plusieurs dossiers en Martinique, en Nouvelle-Calédonie ou en Guyane, mais pas un mot sur Mayotte. Le gouvernement Barnier n’avait pas officiellement relancé le projet de loi mayotte, même si les élus mahorais assurent que les discussions se poursuivent. Ces informations sont à retrouver sur notre site internet, l’examen des motions de censure aura lieu aujourd’hui et ensuite… Difficile de savoir ce qui attend le pays.
Un bébé de trois ans est mort hier dans un incendie dans une cabane à Poroani.
C’était hier matin, trois enfants ont pu sortir à -, mais pas le nourrisson. L’adulte qui s’occupait de lui se trouvait dans la cour au moment du drame. La mère lui avait confié ses enfants, car elle était incarcérée au centre de rétention administrative. Une enquête doit déterminer les circonstances de ce drame, la piste accidentelle serait pour l’instant privilégiée selon ces articles à retrouver sur notre site et dans Flash Info.
Un Don Juan condamné hier par le tribunal
C’est le terme utilisé par le président du tribunal pour qualifier l’accusé. Ce n’est pas un compliment, mais une description de sa méthode selon Flash Info. Cette habitante de Labattoir, âgée de 38 ans, aurait convaincu plusieurs femmes d’acheter des téléphones cellulaires en leur promettant de payer les factures d’abonnement.
C’est ce qui est arrivé l’année dernière à l’une des victimes, la seule reconnue par la justice dans cette affaire. Alors qu’elle n’a pas de téléphone, il lui propose de l’aider… Un grand monsieur, alors qu’en réalité c’est lui qui avait besoin d’un nouveau téléphone pour cacher une liaison à sa femme. Il n’aura jamais payé les factures comme promis. La justice lui reproche également d’avoir déclaré à la CAF en France qu’il prenait bien soin de ses dix enfants… Qui étaient pourtant restés avec leurs mères à Mayotte. 63 000 euros d’allocations familiales perçues. Il a été condamné à un an de prison pour fraude. Une audience à retrouver dans Flash Info.
La situation sécuritaire s’est améliorée par rapport à l’année dernière
C’est le constat du Journal de Mayotte, les événements festifs se multiplient, la route du nord n’est plus déserte après 20 heures. « On a presque l’impression de vivre normalement, confie un habitant de Majicavo », presque parce qu’il y a encore travail à faire. Nous l’entendons quotidiennement dans nos journaux.
Le JDM a interrogé le préfet à ce sujet, il explique cette situation par un changement de méthode.
Il s’agit de renforcer le renseignement, grâce aux drones et à la multiplication des GPO, groupes de partenariat opérationnels qui rassemblent élus, associations et forces de l’ordre. François-Xavier Bieuville l’assure : les policiers ne sont plus sur la défensive, ils sont au contact. Si le Journal de Mayotte salue cette fragile amélioration, il rappelle que le vaste chantier d’intégration des jeunes reste à mener en parallèle.
“La situation s’améliore”, ce n’est pas l’avis de Kira Bacar Adacolo
L’ancien attaché parlementaire a été reconduit dans ses fonctions à la tête de l’Union pour la sécurité de Mayotte. Le groupe politique de gauche lancé par l’ancien attaché au Parlement européen.
C’était juste avant sa candidature aux élections législatives de l’année dernière. Au JDM, il réitère ses propositions pour la mise en place de couloirs de sécurité sur les routes, ou encore la mise en place d’un arsenal judiciaire et militaire contre l’immigration clandestine. Avec le déploiement de la marine nationale et un durcissement du droit foncier.