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La Mongolie élit ses députés dans un contexte de corruption et d’inflation – .

La Mongolie élit ses députés dans un contexte de corruption et d’inflation – .
La Mongolie élit ses députés dans un contexte de corruption et d’inflation – .

Les Mongols ont commencé à voter vendredi pour des élections législatives à l’issue desquelles le parti au pouvoir devrait conserver sa majorité, malgré la lassitude face au sentiment de corruption et à la situation économique.

Les bureaux de vote de la capitale Oulan-Bator ont ouvert à 07H00 (23H00 GMT). Ils fermeront à 22H00 (14H00 GMT), a constaté un journaliste de l’AFP.

Les électeurs de ce vaste pays d’Asie de l’Est, vaste mais peu peuplé (3,4 millions d’habitants), riche en ressources naturelles et voisin de la Chine et de la Russie, élisent 126 membres du Grand Khoural d’État – le parlement national.

Le Parti du peuple mongol (PPM) au pouvoir, dirigé par le Premier ministre Luvsannamsrain Oyun-Erdene, devrait conserver la majorité dont il bénéficie depuis 2016 et rester au pouvoir pendant quatre ans supplémentaires.

Mais des inquiétudes subsistent quant au pouvoir d’achat fragilisé par l’inflation (il est actuellement à 7 %) et par le sentiment d’une corruption généralisée parmi de nombreux Mongols.

Dans un bureau de vote à Sergelen sum, Mongolie, le 28 juin 2024 / Hector RETAMAL / AFP

“Quelques membres de l’élite profitent du secteur (minier), pas les gens ordinaires”Tumurkhyag Bayanmunkh, un mineur à la retraite, a déclaré à l’AFP.

« Les politiciens doivent arrêter de voler »dit l’homme de 46 ans.

La vente d’alcool est interdite dans la capitale Oulan-Bator de jeudi à samedi, pour ne pas perturber le bon déroulement des élections.

30% de femmes

Malgré l’immensité du pays, les résultats préliminaires devraient être connus d’ici quelques heures grâce au système de vote électronique.

Dans les rues d’Oulan-Bator, où vit la moitié de la population mongole, d’innombrables affiches électorales représentent tout l’éventail politique, des libéraux aux nationalistes, en passant par les hommes d’affaires populistes et les écologistes.

Dans un monde politique mongol largement dominé par les hommes, les partis sont cette année tenus par la loi de garantir que 30 % de leurs candidats soient des femmes.

La campagne s’est achevée mercredi. L’occasion pour le PPM d’organiser un meeting triomphal dans la petite ville de Zuunmod, au cours duquel il a promis aux électeurs de gagner « victoire du peuple ».

L’incapacité du principal mouvement d’opposition, le Parti démocrate, à proposer une alternative crédible a alimenté la montée de petits partis.

Parmi eux figure le parti anti-corruption de centre-droit HUN, qui devrait augmenter le nombre de ses députés. Ses candidats professionnels, à l’aise sur les réseaux sociaux, bénéficient d’un soutien important dans les classes moyennes urbaines.

« Je pense que les jeunes accordent aujourd’hui plus d’attention à l’activité des partis politiques »explique Norovbanzad Ganbat, un informaticien de 24 ans.

« Ils voient ce que le PPM a fait au cours des quatre dernières années. »elle dit. « C’est pour ça que les jeunes ne votent pas pour ce parti »elle dit.

« Dirigeants corrompus »

Lors du rassemblement de mercredi, le Premier ministre Luvsannamsrain Oyun-Erdene a accusé ses adversaires politiques de transformer la Mongolie en un « pays de dirigeants corrompus » et a appelé au retour du ” discipline “.

Durant son mandat, le pays a cependant chuté fortement dans le classement de l’ONG Transparency International, basé sur l’indice de perception de la corruption.

Les critiques du gouvernement affirment que la liberté de la presse et l’État de droit ont également décliné ces dernières années.

Une personne âgée vote chez elle dans une urne portative, le 27 juin 2024 à Oulan-Bator / Byambasuren BYAMBA-OCHIR / AFP

Au point que selon la Fondation Sant Maral, principal institut de sondage indépendant du pays, plus d’un tiers des Mongols pensent désormais que le pays « se transforme en dictature ».

«Je qualifierais cette élection de référendum pour ou contre (…) le Premier ministre Oyun-Erdene» et pour ou contre « Une réécriture du contrat social de la Mongolie »a déclaré à l’AFP l’analyste politique Bayarlkhagva Munkhnaran.

« Ce (nouveau) contrat social vise à transformer la Mongolie en une véritable autocratie électorale. Alors qu’il y a 10 ans, la Mongolie était respectée en tant que démocratie libérale”il précise.

Considéré comme le successeur du Parti communiste qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant près de 70 ans, le PPM reste populaire, notamment parmi les habitants des zones rurales et les seniors.

« Oyun-Erdene a fait du très bon travail »Sodanjamts Oyunchimeg, 47 ans, chef d’un petit district administratif, a déclaré à l’AFP lors de la réunion de mercredi.

“Je soutiens vraiment ce qu’il fait.”

 
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