Nouvelle tuile pour le Réseau express métropolitain (REM). Le train léger a subi jeudi une longue interruption de service de près de quatre heures en raison d’une panne de son système de contrôle.
Publié à 13h22
Mis à jour à 15h34
C’est ce qu’a indiqué CDPQ Infra, la filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec qui gère le train léger, sur le réseau social X. Sur les réseaux sociaux, l’irritation de plusieurs utilisateurs était palpable.
L’organisme avait d’abord annoncé un ralentissement du service en raison d’un frein d’urgence activé à bord d’un train, un peu avant midi, avant de confirmer une interruption totale du service dans les deux sens, pour une durée indéterminée, liée à une défaillance du système de contrôle.
Les passagers à bord des trains ont ensuite été évacués et des navettes d’autobus ont été mises en place pour relier la gare centrale de Montréal et la gare de Panama. Le service ferroviaire est resté disponible entre les gares de Panama et de Brossard.
Peu avant 15 heures, alors que le service était toujours à l’arrêt, la Caisse précisait qu’« exceptionnellement, le service d’autobus de secours est maintenu entre les stations Gare Centrale et Brossard ». «Malgré les heures de pointe, le service d’autobus n’est pas redirigé vers le terminus Longueuil», ajoutons-nous.
La circulation des trains a finalement repris vers 15h15, de manière graduelle. La reprise normale était prévue vers 15h35. Bref, si l’on prend en compte le ralentissement précédant l’interruption totale, la panne aura donc duré près de quatre heures.
Plusieurs pépins techniques se sont encore une fois accumulés en l’espace d’une seule journée pour le REM. Dès son ouverture, jeudi vers 5 h 30, un problème technique non encore identifié avait déjà provoqué un ralentissement du service vers Brossard. Cependant, le problème a été résolu assez rapidement et le service a pu être redémarré peu après 6 heures du matin.
Tout cela survient alors que la section Rive-Sud du Réseau express métropolitain (REM) célébrera bientôt son premier anniversaire, en juillet prochain. Fort de 11 mois d’expérience, le train complète maintenant sa phase de rodage, avouait CDPQ Infra plus tôt cette semaine en entrevue avec La presse.
L’opérateur estime avoir fait des progrès significatifs en matière de gestion et de communication depuis l’inauguration. Par exemple, s’il y a quelques mois encore, le redémarrage d’un tramway après une panne prenait en moyenne une heure, aujourd’hui il faut généralement compter une vingtaine de minutes.
Par ailleurs, les « mises à jour » du système que le REM doit effectuer presque chaque fin de semaine depuis quelques mois, obligeant le train à fermer en début de journée, devraient s’estomper d’ici la fin de l’été. À court terme, ces mises à jour sont toutefois toujours prévues pour les trois prochaines fins de semaine.
En règle générale, le processus prend six heures. Et comme le REM est en service 20 heures par jour, deux heures de service doivent donc être supprimées à chaque fois.
