L’Union européenne a considérablement réduit sa dépendance à l’égard des importations russes. Mais elle n’a pas réussi à mettre en place sa plateforme d’achats communs, souligne un rapport de la Cour des comptes de l’UE.
À Bruxelles
Explosion des prix, crainte de pénurie et risques de coupures : dans les mois qui ont suivi l’invasion russe de l’Ukraine, en février 2022, l’Europe entière a subi une crise gazière historique. En août 2022, alors que les prix de gros du gaz culminaient à 339 euros le mégawattheure, soit six fois plus que douze mois plus tôt, l’UE et ses États membres ont lancé une série de mesures d’urgence pour éviter une tragédie énergétique : réduction volontaire de la consommation électrique, plafonnement des bénéfices et obligation de remplir les stockages de gaz, ainsi que la possibilité d’activer un gel des prix au niveau européen.
Mais ces mesures n’auraient peut-être pas eu l’effet escompté, selon le rapport de la Cour des comptes européenne (CCE), publié lundi 24 juin, qui alerte sur le réel degré de préparation de l’UE face à une future crise énergétique majeure. . Entre fin 2021 et aujourd’hui, la part du gaz russe dans les importations européennes a plongé, passant de 45%…
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