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Le traqueur traqué
Il y a quatre ans, Mike a découvert qu’il avait un fils, Armando, fruit de sa liaison avec une femme liée à un cartel qu’il avait infiltré. Né en prison, Armando est devenu un redoutable tueur à qui Mike a finalement proposé une possible rédemption, qui sera au cœur de Mauvais garçons : rouler ou mourir. Car suite à une intrigue orchestrée par les méchants caricaturaux de service, voici Mike, Marcus et Armando devenus ennemis publics en fuite – le traqueur traqué, un grand classique du thriller…
Pour la deuxième fois à la réalisation, les Belges Adil El Arbi et Bilall Fallah se contentent encore une fois de très peu, donnant plus l’impression de cocher des cases (une explosion par-ci, une course-poursuite par-là…) que de véritablement chercher la meilleure façon d’illustrer. un scénario ténu qui aurait pu être celui d’un épisode d’une série télévisée policière des années 1980. Dans la séquence finale spectaculaire, ils optent pour une mise en scène évoquant l’esthétique du huis clos des jeux vidéo subjectifs du type « Shoot ’em up », où apparaît en bas de l’écran une arme que l’on peut diriger pour assommer l’ennemi. Tout cela est… mortellement ennuyeux.
Mauvais garçons : rouler ou mourirde Adil El Arbi et Bilall Fallah (États-Unis, 2024), avec Will Smith, Martin Lawrence, Vanessa Hudgens, Paola Nuñez, Jacob Scipio, 1h55.