les femmes du marché ont manifesté hier devant la ville (les raisons)

les femmes du marché ont manifesté hier devant la ville (les raisons)
les femmes du marché ont manifesté hier devant la ville (les raisons)

Les femmes du marché Taouyah de la commune de Ratoma ont manifesté devant leur commune hier vendredi 21 juin.

Ces dames ont motivé ce mécontentement par le non-respect des conventions et la menace de retrait de leur lieu de vente par le maire, indique la présidente du marché de Taouyah, Mariame Cissoko.

« Nous sommes ici pour notre marché. J’ai été appelé de la maison alors que les femmes se réveillaient. Ils ont rallié la commune la dernière fois. Avant-hier nous sommes venus au marché suite à la demande du président puisque tout a commencé avec mon absence. Qu’il (le président) est venu au marché et a trouvé l’endroit sale. Lors de son appel d’avant-hier, il nous a demandé de nettoyer le marché, que le dessous des tables est sale et qu’il faut nettoyer les tôles sous les conteneurs. Quelque chose qui a été convenu et que nous avons accepté.

A notre tour, nous avons demandé que les barrières soient retirées puisque c’est un lieu de rétention d’eau jusqu’à la fin de la saison des pluies. Il nous a dit oui et a même ajouté qu’il allait rédiger un papier qu’il nous enverrait pour voir, nous sommes tombés d’accord”, a déclaré Mariame Cissoko, présidente des femmes du marché. Et de poursuivre en ces termes : « Jeudi, il a envoyé des gens mesurer les lieux pour dresser la liste des personnes et compter le nombre de tables. Et qu’à la suite de cela, ils construiront un étage et y installeront des gens. Nous leur avons dit que ce n’était pas ce que nous avions convenu, que la façon dont vous êtes soudainement venus envahir le marché conduirait à la mort, au chaos. Allez, consultons-nous pour nous mettre d’accord sur une chose.

Ici [jeudi] On m’a appelé pour m’informer qu’ils étaient revenus sur mesure et cela a provoqué des cris et ils sont repartis. Aujourd’hui, je devais aller faire mon check-up, on m’a appelé pour me dire que les femmes sont là devant la commune.

Ils disent qu’ils sont venus réclamer leurs droits. Je ne sais pas ce que c’est. Laissons Doumbouya nous juger puisque nous avons ce lieu depuis longtemps, nos ancêtres ont donné ces lieux à nos grands-parents pour que nous puissions y rester. Personne ne peut venir nous attacher en disant que c’est lui qui doit arranger les choses ici. Nous avons appris qu’après s’être arrangé pour qu’ils vendent cet endroit, les indigènes n’y ont plus accès. C’est pourquoi nous sommes ici.

Fort de ces faits, le président du marché mentionne avoir été contacté par le gouverneur ainsi que les administrateurs. Une demande qu’ils n’ont pas pu accéder.

« Je demanderai aux femmes de ne pas insulter et de rester calmes. Celui qui veut construire, qu’il vienne trouver un consensus. J’ai appris que le gouverneur avait envoyé une voiture pour transporter les gens afin qu’ils puissent tenir une assemblée. Ceux qui doivent y aller disent qu’ils ne peuvent pas y aller de peur que le chaos n’éclate en leur absence. Je lui ai demandé de venir voir son peuple. »

Rencontrée, l’administration du marché a déclaré qu’elle n’avait pas connaissance de ces sociétés sur le marché de Taouyah mais a néanmoins confirmé les propos du président.

« Ces jours-ci, c’était le maire qui allait au marché, on ne savait pas ce qui se passait. Des gens nous ont appelés pour nous dire qu’ils avaient vu le maire au marché et qu’ils ne savaient pas pourquoi. C’est ainsi que nous avons appelé depuis notre bureau pour avoir des éclaircissements sur la situation. C’est ainsi que nous avons constitué une délégation pour venir sur la commune rencontrer le maire. C’est là que le maire nous a fait part de sa volonté de réparer le marché et d’assainir le marché. Nous sommes d’accord. Il a également ajouté sa volonté de supprimer les barrières et de faire de cet endroit un parking. Là, nous avons indiqué que s’il enlève la barrière pendant cette saison des pluies, ce ne sera pas bien puisque c’est cette barrière qui protège des pluies torrentielles », a argué Aladji Tely Bah.

Il affirme cependant avoir entendu des menaces d’emprisonnement de la part du maire.

« Il a dit qu’il donnerait le feu vert à quiconque voudrait réparer les lieux, mais s’il s’avère que cela ne se fait pas à son goût, il emprisonnera la personne concernée. C’est sur ces mots que nous nous sommes séparés. Il envoie une délégation mesurer les lieux contrairement à ce qui avait été convenu. Alors les femmes s’y sont opposées. C’est comme ça qu’ils m’ont appelé le matin pour me dire que les femmes sont là et que le marché est fermé, jusque-là nous n’avons rencontré personne pour parler. Ce que nous avons convenu et ce que nous avons observé ne sont pas les mêmes.

Finalement, ils ont lancé une invitation aux autorités.

“Que les chefs aient pitié de nous, qu’ils s’arrêtent, c’est la saison des pluies.”

Mrs. Cissé

 
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