ses parents seront jugés l’année prochaine

ses parents seront jugés l’année prochaine
ses parents seront jugés l’année prochaine

Trente-sept ans après la découverte du corps d’Inass Touloub, « la martyre de l’A10 », ses parents Halima El Bakhti et Ahmed Touloub seront jugés devant la cour d’assises pour « actes de torture et de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de le faire ». de le donner.

Enfin le dénouement, 37 ans plus tard. Ce jeudi 20 juin, la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Orléans a annoncé le renvoi de Halima El Bakhti et Ahmed Touloub devant la cour d’assises. Les parents du petit Inass, dont le corps torturé a été retrouvé au bord de l’autoroute A10 en 1987, seront jugés l’année prochaine. Ils sont accusés d’« actes de torture et de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la provoquer ». Âgés de 70 et 72 ans, ils risquent la prison à vie.
Le 11 août 1987, deux employés de la société Cofiroute chargés de l’entretien des talus retrouvent le corps de l’enfant, enveloppé dans une couverture. Il est situé derrière la barrière de sécurité de l’autoroute A10 à proximité de Suèvres (Loir-et-Cher). La petite fille a été frappée, brûlée avec un fer à repasser, mordue par une mâchoire humaine et son corps est couvert de contusions. A l’époque, faute d’être identifiée, elle fut enterrée sous le nom de « La Petite Inconnue de l’Autoroute A10 ».

Identifié grâce à l’ADN

Ce n’est qu’en 2017 que l’affaire connaît un tournant majeur (LND n° 1866). Un homme, qui s’avère être le frère de l’enfant, se retrouve devant le tribunal correctionnel pour coups et blessures. Son ADN, prélevé selon la procédure, correspond à celui du martyr A10. C’est ainsi que la police remonte la piste jusqu’aux parents : Halima El Bakhti et Ahmed Touloub. L’inconnue est identifiée : il s’agit d’Inass Touloub, née le 3 juillet 1983. Arrêtée en 2018, ses parents nient puis s’accusent mutuellement.
Dans les années suivantes, les faits furent requalifiés à plusieurs reprises, aboutissant finalement, en avril 2023, à la mise en examen des deux parents pour « des actes de torture et de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la provoquer ».
« Nous sommes soulagés que l’enquête touche à sa fin après tant d’années d’attentea confié Me Agathe Morel, avocate de l’association Enfance et Partage à nos confrères du Figaro. Il est désormais temps que le procès ait lieu, afin que nous puissions soulever toutes les questions qui se posent dans cette affaire humainement angoissante. » Sauf appel, le couple sera jugé en 2025 ou 2026.

 
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