New York (awp/afp) – Les prix du pétrole ont terminé proches de l’équilibre vendredi, après avoir atteint leur plus haut niveau en près de deux mois, les opérateurs s’interrogeant toujours sur la santé de la demande.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a augmenté de 0,02% pour clôturer à 86,41 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain de même échéance recule de 0,24% à 81,54 dollars.
En début de séance, le Brent et le WTI avaient atteint leur plus haut niveau depuis fin avril. Cette hausse a déclenché une vague de prises de bénéfices qui a fait chuter les prix.
“Il n’existe aucun catalyseur identifié qui pourrait nous amener encore plus haut”, a déclaré John Kilduff d’Again Capital.
“Nous espérons que la demande (de produits raffinés) sera forte à l’approche du 4 juillet”, fête nationale américaine souvent marquée par les voyages, “mais cela correspond aussi au pic de la saison” aux Etats-Unis, a indiqué l’analyste. .
“L’effet saisonnier va donc rapidement s’estomper”, a-t-il prévenu.
Les opérateurs s’inquiètent également du ralentissement de l’économie américaine, mis en évidence par les derniers indicateurs. Le nombre de demandeurs d’emploi aux États-Unis a atteint la semaine dernière son plus haut niveau depuis novembre 2021.
L’indice des prix à la consommation PCE a confirmé vendredi la décélération de l’inflation aux Etats-Unis, un signe encourageant pour la banque centrale américaine dans la perspective d’une éventuelle baisse du taux directeur.
“Des baisses de taux inciteraient à la prise de risque” sur les marchés, reconnaît John Kilduff, “mais le problème est qu’elles viseraient à compenser la baisse de la demande”, du fait d’une dégradation du marché du travail et du durcissement des conditions d’accès au crédit. .
De plus, après avoir stimulé les prix, les tensions géopolitiques sont passées au second plan.
Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a déclaré mercredi qu’Israël ne voulait pas d’une guerre au Liban avec le mouvement pro-iranien Hezbollah, tout en avertissant que son pays pourrait, en cas de conflit, « ramener le Liban à l’âge de pierre ».
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