La biologiste Edith Heard vient d’obtenir la médaille d’or du CNRS, l’une des plus hautes récompenses scientifiques, pour ses travaux sur l’épigénétique et l’inactivation de l’ère de la science et sa brillante formation l’a conduite à l’université de Cambridge. Il termine une thèse de doctorat en biochimie à l’Imperial Cancer Research Fund de Londres.
A cette occasion il découvre l’épigénétique. Elle a ensuite effectué un stage postdoctoral à l’Institut Pasteur sur l’inactivation du chromosome X, avant d’être recrutée au CNRS. En 2001, il rejoint l’Institut Curie où il travaillera dix-sept ans. Là, avec son équipe, il a reconstruit et visualisé l’inactivation du chromosome X chez la souris. En 2012, elle est nommée professeur au Collège de France. En 2017, elle participe à « Pause », le programme d’accueil d’urgence des scientifiques et artistes en exil.
En 2019, elle devient directrice du Laboratoire européen de biologie moléculaire, à Heidelberg, en Allemagne, un organisme de recherche fondamentale dans le domaine de la biologie moléculaire. L’année prochaine, il dirigera le Francis Crick Institute of Biomedicine à Londres, tout en poursuivant ses travaux et ses cours au Collège de France. Entretien.
Pourriez-vous nous expliquer ce qu’est l’épigénétique, cette discipline de la biologie qui étudie les mécanismes qui modifient l’activité des gènes sans altérer la séquence génétique (ADN) ?
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